Le statu quo se poursuit à la société de céramique, Socerca d'Amizour. L'entreprise est secouée par une grève des travailleurs depuis le mois de juin dernier. En dépit d'une série de démarches entreprises, la situation ne semble pas évoluer dans le sens, souhaité à savoir un dénouement de la crise. Les travailleurs, qui réclament la "réhabilitation" de leur entreprise, menacent de passer à une vitesse supérieure dans les tous prochains jours. Ils ont tenu, le 26 octobre dernier, un rassemblement devant le siège de la wilaya pour exiger l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles et dénoncer l'indifférence de la tutelle à la situation que vit cette entreprise des industries céramiques, mais depuis c'est le silence radio. Dans une dernière déclaration, la section syndicale de l'entreprise, affiliée à l'UGTA, a pointé du doigt "tous ceux qui ont contribué à la mise à mort de leur entreprise". Selon les syndicalistes, les travailleurs ont été victimes d'un "dessein machiavélique de certains responsables" lequel destin a entraîné "la décroissance de l'activité économique dans une région laissée pour compte, appauvrie et dépourvue d'infrastructures économiques pouvant permettre l'insertion de la jeune population de la région dans le monde du travail et garantir une paix sociale continuelle", a-t-on écrit dans leur missive. En effet, depuis le début de leur mouvement de protestation il y a six mois, les travailleurs s'estiment livrés à eux même et lésés dans leur droit. On parle même de paiement sélectif des salaires. En témoigne la déclaration de cet employé qui se dit "surpris d'apprendre que des salaires ont été versés d'abord au premier responsable de cette entreprise ainsi qu'à ses cadres dirigeants". Ce travailleur, M. Ourkhou en l'occurrence, a souligné que cette opération, qui s'est déroulée dans "la plus grande discrétion", voire dans l'opacité la plus totale. Raison pour laquelle il exige le paiement intégral de ses salaires depuis le début de la grève d'autant que cela faisait 8 jours qu'il avait repris le travail après une longue absence pour cause de maladie. H. K Nom Adresse email