Plusieurs projets concernent le secteur de la sous-traitance. L'Algérie et la France ont signé, lundi à Alger, 13 accords de coopération dans divers domaines, à l'occasion de la tenue de la première réunion du comité intergouvernemental de haut niveau, co-présidé par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue français Jean-Marc Ayrault. La concrétisation de ces projets vient en résultat de la nouvelle démarche insufflée à la coopération avec l'installation de la Comefa, un canal de dialogue d'Etat à Etat, lors de la visite du président français en décembre 2012. Selon Bachir Dehimi, haut responsable pour la coopération industrielle et technologique algéro-française, "plusieurs projets qui n'étaient que de simples idées commencent à se concrétiser en l'espace de quelques mois". Son homologue français Jean-Louis Levet a ajouté que beaucoup de dossiers sont en cours dans différents secteurs de l'économie. Les deux responsables ont affiché un grand optimisme quant à la suite à donner à la démarche. D'ailleurs, il est question, selon eux, de lancer à court et moyen termes des écoles des métiers dans différents secteurs de l'économie. En plus des accords signés sur la réalisation de quatre écoles, deux autres vont voir le jour. Il s'agit d'un centre d'excellence technique et d'une école de management anglophone. Ils évoquent, par ailleurs, une trentaine de projets identifiés, dont une dizaine qui concernent la sous-traitance. Dix de ces projets relèvent de la branche mécanique. Les autres concernent les secteurs de la chimie, de la construction métallique et de l'électricité entre autres. Ces projets nécessitent des études et des consultations qui sont en train de se faire. Bachir Dehimi reste convaincu que, d'ici le premier semestre de l'année 2014, un certain nombre de ces projets sera concrétisé. Les perspectives de coopération s'élargissent aussi à des secteurs comme celui de la santé. En effet, la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a parlé d'un partenariat global dans le domaine de la santé à travers l'installation d'un groupe de travail mixte sur le sujet. L'agroalimentaire n'est pas en reste, puisque la ministre française a plaidé pour la concrétisation de partenariats dans le secteur en mesure d'aller vers les marchés subsahariens. En conclusion, elle a souligné que "ces partenariats sont nécessaires si nous voulons rester à la première place des partenaires de l'Algérie". Pour sa part, Jean-Louis Levet a souligné que "l'axe Paris-Alger en Méditerranée doit être aussi important que l'axe Paris-Berlin en Europe". Les Français se voulant pragmatiques veulent s'orienter vers le futur et reconquérir le terrain perdu ces dernières années en Algérie. Il s'agit du message principal lancé par les responsables français. De son côté, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé que "les entreprises françaises qui connaissent bien le marché algérien peuvent être assurées de notre volonté politique d'encourager le partenariat gagnant-gagnant". Il a estimé que les deux pays sont capables "d'évoluer ensemble vers une véritable coopération industrielle" en mesure de modifier la structure de leurs échanges basés aujourd'hui sur "des complémentarités primaires". De bon augure pour l'avenir de la coopération entre les deux pays. S. S. Nom Adresse email