L'année 2013 a débuté par la création en janvier de la société mixte franco-algérienne destinée à la construction et la gestion de l'usine Renault à Oran, nommée "Renault Algérie Production". Les travaux de l'usine d'Oran ont été lancés en septembre dernier. La société RAP est détenue à hauteur de 34% par la SNVI, 17% pour le Fonds national d'investissement (FNI), contre 49% pour le constructeur français. Ayant refusé, au début, le site de Bellara, peu approprié selon les responsables de la marque au Losange, il ne restait que Mostaganem et Oran comme propositions de rechange offertes par les autorités algérienne, et ce sont les environs de la ville d'Oran, Oued Tlélat plus précisément, qui semblent répondre aux attentes de Renault avec un bassin de recrutement important. Les travaux de construction de l'usine de montage de véhicules Renault ont été lancés le 1er septembre dernier. En se référant au planning de réalisation arrêté par l'entreprise mixte Renault Algérie Production (RAP), le montage en chaîne sera entamé à partir d'avril 2014, après l'achèvement de la phase de construction des bâtiments de l'usine. La mise à niveau des sous-traitants algériens choisis pour prendre part au projet Renault a été déjà entamée avec le concours du constructeur français lui-même. La trentaine de PME algériennes retenues pour le développement d'un tissu de sous-traitants autour de l'usine Renault, fourniront à celle-ci des faisceaux électriques, du vitrage et toutes les pièces en plastique, les batteries, les lignes d'échappement et des radiateurs. Composés d'entreprises publiques et privées, les futurs sous-traitants de l'usine Renault produiront aussi toutes les pièces en caoutchouc, les boulonneries, les peintures et les visseries. Certaines PME sous-traitantes seront implantées à proximité même de l'usine pour assurer un approvisionnement rapide. Sur les 150 hectares qui accueilleront l'usine automobile, une parcelle de 20 hectares sera réservée à des sous-traitants. La sous-traitance fournira 20 à 50% des pièces dans quelques années. Les fournisseurs locaux seront accompagnés par RAP dans leur développement pour atteindre les standards mondiaux de l'automobile. Au début, le démarrage effectif de la fabrication des véhicules de la marque Renault devait se faire dans les 14 mois qui ont suivi la création de la société mixte. Par conséquent si les délais sont respectés la première voiture Renault "made in Algeria" sortira de l'usine en mars 2014. Cependant ce délai est revu et corrigé puisque Amara Benyounès, le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, a récemment indiqué que la première Renault Symbol montée par l'usine algérienne de Ouled Tlélat sortira en novembre 2014. Dans un premier temps, l'objectif est de monter quelque 25 000 unités par an avant de passer à une cadence supérieure, dans un second temps, dans les alentours de 2020, à 75 000 unités/an. La première phase concernera uniquement le montage de véhicules avec 400 salariés. Pour la seconde, prévue en 2019, l'usine s'enrichira d'un atelier de soudure et de peinture. Elle accueillera 2 000 à 2 500 personnes. Cette nouvelle usine va dans un premier temps effectuer seulement du montage de véhicules avec des pièces en provenance de l'usine roumaine de Pitesti du groupe. Il est prévu, sur la même échéance, l'intégration de nouveaux métiers de tôlerie, de peinture et d'emboutissage. Pour la deuxième phase, Renault prévoit de produire deux autres modèles de véhicule en Algérie. L'usine que le constructeur automobile Renault construira en Algérie nécessitera environ un milliard d'euros d'investissement. S. S. Nom Adresse email