On reproche au responsable de l'Onec de Béjaïa "la gestion individuelle et le non-respect des décisions du conseil de wilaya, notamment la présentation du bilan moral et financier durant tout le mandat". À l'approche de chaque élection, les différentes organisations de masse, se trouvent en proie à une vive agitation. C'est le cas actuellement de l'Organisation nationale des enfants de Chouhada (Onec) de la wilaya de Béjaïa qui vit une crise organique. Le secrétaire général de wilaya, Saïd Amrouche, tenterait, selon ses accusateurs, "de faire main basse sur l'organisation, rejetant toute voix discordante parmi ses adhérents, notamment ceux qui osent remettre en cause sa légitimité", c'est du moins ce qu'on peut lire dans la déclaration transmise au journal. Les enfants de chouhada, affiliés à l'Onec et issus de plusieurs comités communaux de la wilaya de Béjaïa, notamment d'Ouzellaguen, Aït R'zine, Béjaïa, Seddouk, Amalou, Tazmalt, Sidi Aïch et El-Flaye, ont organisé un rassemblement devant le siège de l'Onec à Béjaïa, et ce pour exiger le départ immédiat du coordinateur de wilaya de leur organisation. On reproche au responsable de l'Onec de Béjaïa "la gestion individuelle et le non-respect des décisions du conseil de wilaya, notamment la présentation du bilan moral et financier durant tout le mandat". Dans leur déclaration, les protestataires ont tenu à "dénoncer la manière illégale et anti-statuaire avec laquelle le SG de wilaya avait procédé à la désignation des membres devant prendre part au tout prochain congrès de l'Onec". De même que la procédure de renouvellement des membres du conseil de wilaya serait "entachée d'irrégularités, dès lors que le même SG avait opté pour la cooptation et la désignation, sans tenir les AG communales, seules habilitées, en vertu du règlement intérieur, à les élire démocratiquement". Les rédacteurs de la déclaration sont allés jusqu'à accuser leur coordinateur de wilaya d'avoir gâté "certains membres du conseil de wilaya qui lui sont fidèles et des employées du secrétariat en leur octroyant des privilèges matériels, notamment des téléphones portables, au détriment des intérêts moraux des ayants droit, de la sauvegarde de la mémoire collective de nos valeureux chouhada et de l'écriture de l'histoire de notre glorieuse Révolution (exemple : acquisition des moyens audiovisuels...)". Ils ont condamné, en outre, avec la plus grande fermeté le comportement jugé "indigne, irresponsable et outrageux de leur SG de wilaya à l'encontre d'une date mémorable et charnière de notre Révolution, à savoir le 20 août 1956 (date de la tenue du congrès de la Soummam), en interdisant la participation à la célébration officielle de cet événement historique et en menaçant de radiation tous les membres des bureaux communaux qui y participeront, et ce en présence et connivence du SG national, ce qui constitue, à nos yeux, une insulte et un manquement très grave à la mémoire des bâtisseurs de l'Algérie indépendante". K. O Nom Adresse email