Deux mille quatorze a débuté avec les mêmes problèmes qui ont caractérisé la fin de 2013 : joueurs impayés menaçant de recourir à la grève pour recouvrer une partie de leurs droits, dettes pas encore honorées envers les ex-salariés du club qui se sont plaints au niveau de la CRL, une interdiction de recrutement toujours en vigueur en dépit des balivernes balancées par le président Djebbari et un conflit atypique entre une SSPA-MCO et un CSA-MCO présidés par la même personne ! Ceux qui suivent d'assez près l'actualité du Mouloudia d'Oran en savent quelque chose : de nouvelles résolutions pour 2014, la direction du club n'en a, apparemment, pas prises d'assez convaincantes, ni d'assez courageuses, encore moins d'assez professionnelles. Las s'attendre des arriérés de salaire qu'ils réclament, en vain, depuis déjà quelques semaines, les coéquipiers de Mohamed Benyettou envisagent, ainsi, carrément de faire grève, de ne pas se présenter aujourd'hui à la reprise des entraînements prévus par l'entraîneur en chef Djamel Benchadli et de ne pas entrer en stage à partir de samedi à l'hôtel El-Mouahidine. Un stage qui a de fortes chances de ne pas avoir pour cadre spatial cet établissement hôtelier dont la direction exige au préalable le payement des anciennes factures toujours en suspens, ceci d'une part. D'une autre part, contrairement à ce qu'a fait croire Youssef Djebbari à bon nombre d'organes de presse, notamment l'agence officielle APS, l'interdiction de recrutement n'a jamais été levée pour la simple et bonne raison que le MCO n'a pas encore réglé le montant réclamé par ses anciens joueurs à travers la CRL et qui dépassé les trois milliards de centimes. Amri Chadli peut, d'ailleurs, encore attendre un bon bout de temps avant de pouvoir croire à l'obtention de sa licence auprès de la LFP de Mahfoud Kerbadj. Entretemps, il aura la possibilité de tenter de comprendre cette histoire de gros sous qui tient le haut du pavé de l'actualité mouloudéenne entre un CSA-MCO présidé par Youssef Djebbari qui refuse de "glisser" une part de la subvention étatique de 4,5 milliards à la SSPA-MCO présidée par le même Youssef Djebbari en raison d'une prétendue "irrégularité de la transaction en vertu des lois et règlements en vigueur". Comme si au pays de l'invraisemblable, au Mouloudia d'Oran, plus particulièrement, on faisait attention aux lois... R. B Nom Adresse email