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La formation des maires et de leurs adjoints
Une nécessité des plus impérieuses
Publié dans Liberté le 04 - 01 - 2014

Partout, autour de nous, on ne parle que de formation : les enseignants, les administrateurs, la jeunesse.... Quant aux maires, ils sont abandonnés à leur sort, si bien que leur gestion ressemble à la gestion d'une petite famille.
Pour cela nous n'avons qu'à voir autour de nous : des quartiers qui se dégradent de plus en plus, des lampadaires qui se sont éteints et depuis des lustres, des égouts qui coulent à ciel ouvert et empestent l'environnement. Les travaux commencés, il y a plusieurs mois et ne veulent plus se terminer. L'état des routes dans certains quartiers présente des crevasses qui peuvent facilement servir de fosse commune et engloutir les pauvres aveugles sans guide, passant par là le soir assez tard. Des masures s'installent aux abords du village ou de la ville sans que personne veille à l'occupation du sol, l'urbanisme de la ville est souvent détruit par les paraboles placées n'importe comment, le charme de l'architecture est souvent détruit par de nouvelles constructions, sans compter celles nombreuses qui s'élèvent dans le ciel qui sont à moitié terminées.
L'espace d'occupation est souvent réduit à l'économique sans voir le côté esthétique de la ville. Ce qui autorise à dire que nos villes ne respectent pas la culture du pays ; c'est la "gourbisation" totale. Il est vrai que le charme d'une construction et sa beauté exigent d'énormes sommes d'argent, ce qui n'est le cas pour l'Algérien. Les Algériens riches manquent souvent d'idées et les autres Algériens manquent souvent d'argent et les idées. Les couleurs utilisées sont souvent inadéquates, mais surtout, aucun goût à l'esthétique ne nous est proposé.
Les murs de la ville sont peints de différentes couleurs, sans respect de la culture du pays et surtout sans goût comme si ces gens ne savaient pas apprécier l'esthétique. Nos villes sont devenues moroses et n'attirent personne. Ajoutez à cela les quelques ruelles comportant de noms de chahids semblent être veules et tristes et n'indiquent point l'éclairage attendu par le passant pour lui être utile. Les panneaux qui devraient nous renseigner sur les noms de quartiers et attirer notre regard, sont inexistants. Vous passez d'un quartier à un autre, sans vous en rendre compte par suite du défaut de plaque indicatrice ou guide du passant.
À qui incombe la responsabilité de ce laisser-aller ? Sans trop chercher, la victime est vite désignée : le maire de la ville, la première personne responsable du groupe communal.
Or le maire est un citoyen que les élections ont amené pour assurer la gestion de la ville. Avait-il l'habitude d'assurer pareille gestion ? Parmi ces gens, certains assuraient difficilement la gestion de leur famille ni plus ni moins.
En plus, la gestion d'une famille de quatre personnes serait-elle identique à la gestion d'une ville de quelque vingt mille habitants ? Evidemment non, En un mot, le maire aurait dû faire l'apprentissage de la gestion de cette ville. La responsabilité de cette formation incombe d'abord au ministère de l'Intérieur et ensuite au Premier ministère. Comme, il faudrait, au tout début, leur apprendre à savoir interpréter les lois de la République. Ne faudrait-il pas organiser par les responsables de la wilaya le savoir interpréter de certaines circulaires et lois de la République ou qu'on place au niveau de la wilaya un service capable de suivre les applications des communes.
Enfin, dans le but de suivre les travaux réalisés par les communes, il faudrait qu'il y ait un service, aux côtés de l'inspection générale de la wilaya, pour leur apprendre comment on doit gérer la commune. En effet, tant que nos communes continuent à être gérées toujours de la même manière comme une grande famille, le résultat sera toujours décevant.
Cinquante ans après l'indépendance, nous n'avons plus le droit d'imputer ce manquement au colonialisme. Il est peut-être vrai que cinquante ans dans la vie d'un Etat, ce n'est absolument rien, mais nous devons nous prendre en charge et faire mieux les choses, quoique certaines personnes refusent cette expression : "faire mieux". Ils ont au fond raison, car l'enfant devrait prendre ses responsabilités pour devenir adulte. C'est ainsi que nos institutions devraient fonctionner. Le maire devrait être formé pour éviter qu'il tombe dans le bricolage.
Comme nous ne devons plus nous fier au hasard et à l'expérience. Nous devons inculquer aux citoyens les règles et les lois de la République. C'est en apprenant la gestion des communes que nos maires feront plus attention à leur ville, et ainsi, nous créerions une solide compétition entre les différents intervenants dans la gestion de la ville. Actuellement, sous d'autres cieux, les villes sont gérées scientifiquement et une concurrence féroce est ouverte entre toutes les villes.
Il est peut-être vrai que chacun de nous n'est pas à sa place : le citoyen ne sait pas ce que ce mot signifie, le maire non plus ne sait ce que veut dire le mot "maire". L'un et l'autre occupe une place qui n'est pas la sienne. Il faudrait donc que l'intervention de l'Etat se fasse le plus rapidement possible, avant que nos villes et villages, patrimoine commun, ne soit complètement détruits et voués à la disparition.
Si le maire ne se soucie point du mode de vie du citoyen et les citoyens aillent ailleurs pour mieux trouver un mode de vie qui les arrange, que deviendraient nos villes ? Il faudrait aussi apprendre aux maires des bourgades, des villages et des villes de vivre en collaboration, j'entends collaboration des idées pour permettre aux citoyens de trouver la vie qui leur convient.
C'est ainsi que le président du Conseil général de la Loire-Atlantique disait : "À l'échelle du département, nous pouvons nous mettre dans le sillon de l'éco-métropole ou de l'écho-cité. Le département a lui aussi sa part à jouer, en particulier sur les espaces ruraux et agricoles". Le maire du Pellerin affirme : "Entre deux grandes villes, il y a des zones de natures et d'agricultures, des femmes et des hommes, un territoire de vie. C'est un paysage extraordinaire qui doit profiter à tous. (...) C'est imaginer qu'entre les deux grandes villes, tout le monde partage le même projet".
Il faudrait que nos villes puissent avoir des jardins qui permettent aux vieux et vieilles de vouloir se prélasser au soleil et d'avoir un moment pour eux dans le but de contempler le cosmos.
Comme il est nécessaire d'avoir un environnement sain comprenant tout ce qu'il faut pour les jeunes et les moins âgés, ornant la ville qui deviendra le lieu de tous les plaisirs.
L'essentiel, c'est la réalisation des objectifs d'une ville importante où on peut vivre à l'aise, au lieu de créer des mots qui n'ont pratiquement aucun sens pour le citoyen.
Comme il faut éviter de créer des rivalités qui nous mènent vers le désastre, mais au contraire stimuler la vie de telle sorte qu'elle pousse le citoyen à rechercher le bien-être qui le comblera de joie.
Une bonne gestion de nos villes donnera, à coup sûr, à tous les citoyens, le moyen de bien vivre et aimer sa ville. Il faudrait faire en sorte que chaque villageois devienne amoureux de son village. C'est à ce prix que chacun de nous se sentira attaché à sa ville.
L. K.
(*) Ex-inspecteur, enseignant vacataire
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