"Ne vous laissez pas entraîner dans une spirale qui sera fatale pour tout le monde. C'est notre pays à tous, et nous avons tous ensemble intérêt à barrer la route aux pyromanes et à ceux qui veulent nous entraîner dans ce qu'ils appellent le printemps arabe", lancera Ramdane Taâzibt, le député du Parti des travailleurs (PT), aux dizaines de Mozabites qui l'entouraient dans cette grande placette de la vieille ville. Accompagné de Boubaghla Hamid, membre du bureau national du parti de Louisa Hanoune, il a dénoncé "les acteurs qui soufflent sur la braise" en martelant "que nous sommes une République et non un Etat communautaire". Puis s'adressant à travers son auditoire au gouvernement, il exige "que tout soit fait pour que cet incident ne se reproduise plus et, de ce fait, l'Etat doit impérativement renforcer le front intérieur. Il ne faut absolument pas laisser les choses s'installer. Leur développement mènerait à plus de cassure". Après avoir écouté attentivement les récits de quelques personnes sur les graves évènements qui se sont produits la dernière semaine de décembre, principalement entre les quartiers mitoyens mozabite d'El-Ksar et arabe de Hay El-Moudjahidine, le député du PT a promis de répercuter au niveau de la Chambre basse du Parlement les appels de la population de Ghardaïa au droit à une vie paisible, décente et en toute liberté, et sécurité pour leurs familles et leurs biens. Approché par Liberté pour avoir son opinion sur les solutions pour une rapide sortie de crise, Ramdane Taâzibt a déclaré que "l'Etat est le seul garant de la sécurité des biens et des personnes. Il faut impérativement que la paix et la sécurité reviennent dans la région. Mais il faut aussi que la justice passe. Que tous ceux qui ont une responsabilité dans ces évènements soient traduits en justice et jugés, et ce, quel que soit leur poste ou leur rang. C'est la seule et unique façon de ramener le calme dans cette vallée qui nous est si chère". L. K Nom Adresse email