L'Union nationale des ingénieurs agronomes invitée du forum de "DK News"

"L'ingénieur agronome doit prendre part à l'élaboration de la stratégie agricole"

Il s'agira d'apporter leur expertise dans des domaines divers allant de l'agriculture à l'aquaculture, ou encore la maîtrise des prix sur le marché de gros et la création de laboratoires de contrôle de la qualité.
Ce qui n'était qu'un regroupement de professionnels devient aujourd'hui, à la faveur de la nouvelle loi sur les associations, une entité savante à part entière. En effet, l'Union nationale des ingénieurs agronomes (UNA) est désormais une association active, avec une existence légale. Les membres de son comité directeur étaient, hier, les invités du forum de DK News. Ces ingénieurs agronomes annoncent qu'ils œuvreront à "réhabiliter" leur place dans l'élaboration de la stratégie agricole du pays. Pour "assurer à l'Algérien sa sécurité alimentaire", disent-ils.
Cette initiative se veut être une première prise de contact avec la presse nationale afin qu'elle "relaye leur message", souhaitent-ils.
À cette occasion, le président de l'association, Yahia Zane, a énoncé le programme d'action établi par l'UNA. "Nous voulons que l'UNA devienne une organisation professionnelle, technique et économique", annonce-t-il. L'association prévoit, entre autres, la création d'un forum des agronomes qui se tiendra régulièrement au siège de l'UNA. "Ce sera un espace de concertation, de débat et d'échange d'expertises" explique le président. Un deuxième forum sera créé, cette fois-ci, dédié à l'entreprise agricole. "Pour discuter des défis et des mutations du secteur", ajoute M. Zane. Il y aura également la création d'un groupe d'experts pour l'élaboration "d'un rapport sur le développement de l'agriculture en Algérie à l'horizon 2025", précise-t-il.
À terme, cette association voudrait constituer un important réseau d'adhérents et d'antennes locales. "L'objectif est d'atteindre les 5 000 adhérents avant la fin de l'année 2014", indique le président. Les membres de l'association souhaitent peser dans la prise de décision politique. "L'UNA sera davantage présente pour collaborer avec les partenaires, notamment les ministères de l'Agriculture, du Commerce, de la Pêche, de l'Environnement, de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle", assure M. Zane. Il s'agira d'apporter leur expertise dans des domaines divers allant de l'agriculture à l'aquaculture, ou encore la maîtrise des prix sur le marché de gros et la création de laboratoires de contrôle de la qualité. De son côté, M. Abdelmalek Serraï, président d'honneur de l'UNA, a plaidé pour l'intégration des ingénieurs agronomes dans les différentes négociations menées à l'international. "L'agriculture est un élément locomotive", affirme-t-il avant d'ajouter qu'"il est l'intérêt de la nation que l'agronome prenne part aux négociations internationales". En effet, pour M. Serraï, qu'il s'agisse de négociations pour l'accession à l'OMC ou d'accords commerciaux d'importation de produits agricoles, l'agronome doit être présent pour apporter son expertise et son conseil. Des propos appuyés par le secrétaire général de l'UNA, Yahia Kerrouche, qui estime que "la conception de toute politique agricole sans la participation de l'ingénieur agronome est vouée à l'échec".
A H
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