Pourtant, lors de sa dernière visite, l'ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'était montré trop optimiste pour l'ouverture du deuxième tunnel pour l'été 2013, arguant que toutes les réserves émises par Cojaal avaient été assainies. L'expertise technique diligentée par le ministère des Travaux publics, afin de constater et d'évaluer les dégâts causés par le récent glissement de terrain qui a endommagé le tunnel de Djebel El-Ouahch de l'autoroute Est-Ouest à Constantine, s'étendra aux deux tubes du tunnel d'El-Kantour (sur une longueur de 2,5 kilomètres dans la commune d'Aïn Bouziane reliant la wilaya de Constantine à Skikda), toujours en construction. Il s'agira, en fait, d'établir une expertise sur sa faisabilité pour éviter le même genre d'accident que celui de Djebel El-Ouahch. Selon nos sources, ces experts se pencheront principalement sur les dispositions prises par le consortium nippon concernant les travaux réalisés et les techniques utilisées pour éviter les glissements de terrain sur ce tronçon instable et des plus difficiles de tout le tracé de l'autoroute Est-Ouest, dont Cojaal a la charge. Pourtant, lors de sa dernière visite, l'ex-ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, s'était montré très optimiste pour l'ouverture du deuxième tunnel pour l'été 2013, arguant que toutes les réserves émises par Cojaal avaient été assainies et qu'il n'y avait aucune raison de retarder plus encore la réception du bitunnel. Mais l'effondrement du tunnel de Djebel El-Ouahch a fini par remettre en cause la fiabilité des travaux effectués par l'entreprise nipponne, même si le ministre actuel s'est montré moins alarmant. Ce bi-tunnel, sur un tronçon de 4 kilomètres, dont 1,5 km relevant de la wilaya de Skikda, est considéré comme le point noir, voire le goulot d'étranglement du projet du siècle, à savoir l'autoroute Est-Ouest. Le consortium nippon (Cojaal) a, dès l'entame des travaux, fait face à des incidents pour cause d'instabilité de la terre argileuse où l'excavation des tunnels est effectuée. Depuis, il ne cesse d'aligner des retards considérables pour son achèvement qui sont fort préjudiciables pour les usagers de la RN3, laquelle est devenue un véritable calvaire pour les automobilistes, non seulement à cause de la densité de la circulation, mais aussi du danger que représentent les files interminables des semi-remorques qui se rendent vers les ports de Skikda et Annaba, et qui ralentissent considérablement la circulation automobile. Ce qui revient à dire que la firme japonaise Cojaal est embrouillée dans un tunnel où elle ne voit plus son bout. A B Nom Adresse email