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De nombreuses activités à l'occasion à Tizi Ouzou
Le nouvel an fêté dans la diversité
Publié dans Liberté le 12 - 01 - 2014

Si la fête de Yennayer qui célèbre le premier jour de l'an berbère n'est toujours pas officiellement reconnue par l'Etat, la société algérienne, dans ses multiples composantes ethniques, et plus particulièrement dans la région de Kabylie, a célébré dans la joie, la symbiose et la diversité, cette fête de passage à l'an 2964, et surtout à renouveler du fond de ses entrailles, ce cri et son appel à en faire une journée fériée au même titre que le nouvel an musulman et grégorien.
L'épicentre de la perpétuation de ce repère identitaire demeure incontestablement la Kabylie où plusieurs activités ont marqué ces journées du 11 et 12 janvier. Dans cette région, la population ne semble plus attendre un hypothétique décret officiel pour faire de Yennayer une journée fériée. Durant cette fête les écoles, université, et nombreuses autres institutions dans la région ferment naturellement leurs portes. Si pour célébrer cette fête de Yennayer, les autonomistes du MAK ont, comme à leur habitude, appelé à battre le pavé à travers les rues de Tizi Ouzou, Radio Tizi Ouzou a, pour sa part, organisé une grandiose soirée de célébration de Yennayer.
La maison de la culture Mouloud-Mammeri a plutôt concocté un programme culturel dans le cadre duquel sera renouvelé le salon Djurdjura du couscous et sera organisée une journée d'étude autour du thème "le couscous, élément du patrimoine culturel et événementiel". Une journée qui sera animée par Mme Cherid Houria, directrice du musée des antiquités d'Alger et Mme Rezki Mokhtaria, auteure et animatrice à la Télévision algérienne. Il est également prévu dans ce cadre, la projection d'un film documentaire intitulé Yennayer entre hier et aujourd'hui de Rabah Dichou. Un documentaire qui devra rappeler les origines de Yennayer et donc expliquer qu'au-delà de son aspect folklorique de sa célébration aujourd'hui, Yennayer est un rite empreint de légendes, de mythes, mais surtout fait d'un ensemble de pratiques ancestrales qui, depuis l'antiquité, se déroulent sous la bénédiction des forces invisibles.
Un rite qui commence, pour ne citer que celui là, par le repas de "imensi n Yennayer" articulé autour d'un sacrifice propitiatoire, et organisé dans la soirée du 11 janvier à base de couscous et de volaille. Ce repas copieux appelé "Asfel" réunit alors, et c'est une nécessité, tous les membres de la famille. Il est destiné à expulser les forces maléfiques. Selon ce qui se transmet de génération en génération, ce rite symbolique se voulait "un vœu d'écarter la famine, augurer l'avenir, consacrer le changement et accueillir chaleureusement les forces invisibles auxquelles croyaient les anciens". La célébration de Yennayer a été marquée également cette année à Tizi Ouzou par l'organisation de deux concours de beauté à savoir miss Djurdjura et miss Kabylie.
Plusieurs associations de village telles que l'association féminine du village Aït Antar et Tamaghoucht, dans la région de Béni Douala et de nombreux autres villages éparpillés dans les quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou et du territoire national ont organisé des activités publiques, une manière à eux de crier dans l'oreille vraisemblablement sourde des pouvoirs publics que Yennayer a le droit à la reconnaissance puisque de toute manière il est là, il existe déjà.
S. L
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