La saignée se poursuit au FFS de Béjaïa. Les démissions collectives ne semblent pas s'arrêter, bien au contraire. Avant-hier, une centaine de militants de la section du chef-lieu de wilaya est venue emboiter le pas aux démissionnaires de la fédération conduite par le député Khaled Tazaghart. Dans une déclaration-pétition, transmise à la presse, les militants de la section de Béjaïa ont expliqué que "suite à l'évolution néfaste des événements", ils se sentent impuissants (...) "pour défendre les fondamentaux et les valeurs du long sacrifice de nos glorieux martyrs et militants de 1963 pour la démocratie". Raison pour laquelle ils disent afficher avec conviction leur divorce avec la direction nationale, qui n'est plus, selon eux, qu'un appareil de domestication du parti. Ils révèlent, dans la foulée, l'anarchie totale qui règnerait au sein du FFS et qui se traduit, a-t-on indiqué, par le non-respect des statuts et règlement intérieur du parti. Ils s'insurgent en outre contre les pratiques jugées "peu orthodoxes de quelques parlementaires de Béjaïa". À en croire ces militants en rupture de ban avec le parti de Hocine Aït-Ahmed, la liste des démissionnaires pourrait se prolonger et, plus grave, de sonner le glas du FFS. Ils ne croyaient pas si bien dire puisqu'on a appris de sources confirmées que les militants des sections de Chemini et de Tibane ont rendu publique leur démission des rangs du parti, dès la semaine prochaine. M. O Nom Adresse email