Bencheikh El-Hocine Sami, directeur général de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), a lancé, hier, à partir du Théâtre régional d'Oran Abdelkader-Alloula, un appel en direction des artistes et des auteurs pour leur implication massive dans les élections du comité d'administration de l'Onda prévues à la fin du mois de mars prochain. De nombreuses personnalités appartenant au monde du spectacle et de la chanson ont participé à cette conférence de presse animée par le DG de l'Onda. Comme pour apaiser les griefs acerbes des participants, le conférencier promet une "transparence et une crédibilité des instances de l'Onda". Il soulignera l'importance d'une telle rencontre pour, dira-t-il, "trouver le temps nécessaire pour aller discuter avec les gens et écouter leurs doléances". Le faible taux de participation aux élections précédentes ne dépassant pas les 4% est battu en brèche par l'intervenant. "80% des membres de l'Onda sont des artistes, des auteurs, des producteurs et nous devons mobiliser le maximum d'auteurs pour faire valoir leurs préoccupations de toutes les formes artistiques comprenant aussi bien la création de l'œuvre que l'exécution de la prestation". Pour l'heure et selon le DG de l'Onda, il s'agit de ramener plus d'argent pour le distribuer équitablement après avoir identifié les ayants droit et sa répartition au "prorata temporise". L'Office national des droits d'auteur et droits voisins (figurants, acteurs...) recense plus de 10 000 adhérents et 2 000 titulaires de droits voisins. En 2012, l'Onda a enregistré une rentrée d'argent estimée à 2,2 milliards de dinars et 2,58 milliards de dinars en 2013. "Notre démarche consiste à expliquer aux gens l'utilité de l'adhésion à l'Onda qui est seule habilitée à assurer un fonds à répartir partialement au profit de chaque artiste", indique-t-on. L'Onda, qui regroupe 14 agences implantées à travers le pays, emploie 250 travailleurs et prélève 28% pour les frais de sa gestion. Actuellement, le fonds de l'Onda a atteint une augmentation de plus de 11%, en attendant la perception graduelle des redevances sur les nouvelles chaînes privées algériennes. Nom Adresse email