Deux longs métrages (À portée de vue et When Monaliza Smiled) et deux courts métrages (Ismaïl et The Dark Outside) seront projetés dans le cadre de ces journées à la Cinémathèque d'Alger. Pour la troisième année consécutive, la Jordanie est l'invitée de l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc). Cette invitation rentre dans le cadre de la tenue des Journées du film jordanien en Algérie. En collaboration avec la Royal film commission de Jordanie (RFC), cette troisième édition verra la projection de nouvelles productions jordaniennes du 16 au 18 janvier prochain. Ce partenariat entre l'Aarc et le RFC est une belle initiative portant sur l'échange culturel et une passerelle entre les deux pays à travers le 7e art. Un total de deux longs métrages et deux films courts seront projetés tout au long de cette manifestation. Pour cette année, les films seront diffusés tous les soirs à partir de 19h à la Cinémathèque d'Alger. D'ailleurs, les réalisateurs de ces longs métrages seront présents après la diffusion de leurs œuvres pour une séance de débat avec le public. À rappeler que trois des films qui seront projetés ont déjà été diffusés lors du dernier festival d'Oran du film arabe, cela permettra aux cinéphiles et amateurs de cinéma de voir ou de redécouvrir ces réalisations qui promettent d'être géniales. Concernant la soirée d'inauguration, elle sera marquée par l'intervention de Nada Doumani, responsable de la communication de la Royal film commission de Jordanie, aux côtés du réalisateur Aseel Mansour, dont le film À portée de vue, ouvrira le bal de cette nouvelle édition. À portée de vue, d'une durée de 84 minutes est sorti en 2012. L'histoire parle de Leila, une jeune femme déçue par son mariage ; elle est aussi hantée par les années heureuses de sa jeunesse et obsédée par l'absence de son mari. Un jour, un homme veut lui voler sa voiture, elle essaye de l'en empêcher mais, rapidement, une relation étrange et imprévue nait alors entre les deux personnages. Car la victime est troublée par les arguments de celui qui tente de la dépouiller. La deuxième œuvre sera projetée le lendemain, à la même heure, à la cinémathèque. Quand Monaliza sourit (un film qui a été médiatisé par la presse lors du Festival du film arabe à Oran). D'une durée de 95 minutes, cette production, signée Fadi G. Haddad, est sortie en 2012. Le pitch raconte les mésaventures de Monaliza. Agée de 37 ans, elle est incapable de sourire. Monaliza, trouve du travail dans une administration étatique. Elle finit par rencontrer Hamdi, un jeune Egyptien serveur de thé et de café. Quant à la soirée de clôture, elle sera marquée par deux courts métrages : Ismaïl de Nora Alsharif (28 minutes, 2012). C'est un film inspiré d'une journée dans la vie du Palestinien Ismaïl Shammout. Il raconte l'histoire d'un jeune qui lutte pour soutenir ses parents après leur expulsion vers un camp de réfugiés en 1948 par les forces israéliennes. Le second film à découvrir est The Dark Outside de Darin Sallam (14 minutes, 2012). Nina, une fillette de 12 ans qui vit dans une société occupée stricte et fermée. Sa phobie d'obscurité est sa plus grande crainte dans la vie. Pendant un jour à l'école, Nina passe par une série d'événements. Par ailleurs, ces films feront plus tard la tournée des cinémathèques algériennes. H M Nom Adresse email