Trois films seront projetés durant ce cycle, qui sera inauguré le 13 mars à 18h30, avec la projection du long métrage de fiction “Le Dernier Vendredi" de Yahia Al-Abdallah. Alger abritera à nouveau, et pour la deuxième année consécutive, les Journées du film jordanien. Organisée par l'Aarc (Agence algérienne pour le rayonnement culturel) et la RFC (Royal Film Commission de Jordanie), en partenariat avec la Cinémathèque algérienne, cette deuxième édition se tiendra du 13 au 15 mars 2013 à la Cinémathèque algérienne (Alger). Si l'édition précédente a présenté aux cinéphiles algériens les longs et courts métrages “Captain Abu Raed", “Villes Transit", “le Boxeur est mort" et “Talons Aiguilles", celle-ci fera découvrir à ce même public de nouveaux talents, de nouvelles voix qui s'illustrent aujourd'hui dans la fiction ou le documentaire, et ce, à travers trois films (deux fictions et un documentaire). Le cycle sera inauguré mercredi 13 mars à 18h30, en présence de Nada Doumani, responsable de la communication de la RFC. A l'affiche de ce premier jour, “le Dernier Vendredi" de Yahia Al Abdallah, un long métrage qui raconte l'histoire d'un père de famille divorcé, qui doit impérativement subir une opération chirurgicale coûteuse, et qui se voit obligé de ramasser, en un court moment, une grande somme d'argent. Une somme hors de sa portée puisqu'il n'est que chauffeur de taxi. Le film raconte les difficultés et suit les péripéties de ce père de famille, en proie à des problèmes de santé. Jeudi 14 mars sera marqué par la projection du documentaire “Oncle Nashaat" d'Aseel Mansour. Nashaat, un combattant palestinien assassiné en 1982, dont le neveu Aseel découvre par hasard un fait remettant en question les circonstances de sa mort. Celui-ci se lance dans une quête de la vérité qui non seulement le conduira à des faits troublants, mais lui permettra également de comprendre les véritables causes de sa relation conflictuelle avec son père durant son enfance. Au programme du troisième et dernier jour du cycle, la projection du long métrage “7 heures de décalage", de Deema Amr. Le film de fiction raconte l'histoire de Randa Karadsheh, une jeune fille arabe vivant aux Etats-Unis d'Amérique en parfaite intégration. Randa retourne au pays pour les préparatifs du mariage de sa sœur. Jason (Tom Bishops), l'amour de sa vie, débarque à l'improviste à Amman. De culture, de religion et de continent différents, le jeune homme lui fait sa demande en mariage, alors qu'elle n'a même pas encore parlé de lui à sa famille. Ce qui se passera, nous le découvrirons en visionnant ce film. Outre la soirée inaugurale du cycle, qui s'annonce diversifié et traitant de sujets différents, toutes les projections auront lieu à partir de 19h à la Cinémathèque d'Alger. Ces films seront également projetés, prochainement dans le réseau de la Cinémathèque algérienne. Par ailleurs, rappelons que ces Journées du film jordanien “constituent une occasion de découvrir des œuvres cinématographiques atypiques, sensibles et touchantes du cinéma jordanien, lequel a considérablement évolué ces dernières années. Depuis 2003, année de création de la Royal Film Commission, le secteur cinématographique a trouvé une structure qui encadre, renforce et accompagne la production de films et leur exploitation", est-il mentionné dans le communiqué de presse de l'Aarc. F Y N