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Les Arabes d’Amérique divisés
Élection présidentielle américaine
Publié dans Liberté le 09 - 03 - 2004

George W. Bush ou John Kerry ? La communauté arabe d’Amérique aborde la prochaine présidentielle américaine particulièrement divisée. Très actives sur la scène politique depuis les attentats du 11 septembre 2001, les associations communautaires veulent peser de tout leur poids sur le scrutin de novembre prochain. L’année dernière, lors de la conférence annuelle des Arabes américains qui s’est tenue dans l’État du Mechigan, huit des neuf candidats démocrates avaient fait le déplacement ainsi que le directeur de campagne de George W. Bush. Une première dans l’histoire de cette communauté qui a commencé à s’organiser dès 1984, sans jamais réussir à obtenir la reconnaissance totale de la classe politique américaine. Aujourd’hui, les choses semblent avoir évolué en sa faveur : les 4 millions de voix des Arabes américains sont désormais ouvertement convoitées par les deux candidats, le démocrate John Kerry et le républicain George W. Bush.
En 2000, les Arabes d’Amérique avaient massivement voté en faveur de George W. Bush. Déçus par la politique de Bill Clinton au Proche-Orient, jugée trop pro-israélienne, ils ont opté pour le candidat républicain, avec l’espoir qu’il allait mener la même politique que son père dans cette région. En 1993, après la première guerre du Golfe, George Bush-père avait, en effet, exercé de fortes pressions sur l’ancien premier ministre israélien Yitzhac Shamir, l’obligeant à ouvrir des négociations de paix qui ont abouti à l’établissement d’un plan de paix avec l’Autorité palestinienne. Ce plan n’était, certes, pas favorable aux Palestiniens, mais aux yeux des Arabes américains, l’initiative était sans précédent. Et puis, l’arrivée au pouvoir, en 1994, de Bill Clinton avait fait porter la responsabilité de l’échec du processus de paix aux démocrates, jugés trop favorables à l’État hébreu. D’où la décision, en 2000, de sanctionner leur candidat en votant massivement pour le républicain George W. Bush. Aujourd’hui, quatre ans après son élection, la politique de l’Administration Bush-fils au Proche-Orient est jugée, d’après les Arabes d’Amérique, pire que celles de tous ses prédécesseurs ! Du coup, le président sortant, qui avait recueilli 45% des voix des Arabes en 2000, ne devrait pas réunir plus de 25% des suffrages arabes, selon plusieurs sondages publiés outre-Atlantique. Mais John Kerry n’est pas pour autant assuré de faire le plein des voix des 4 millions d’Arabes d’Amérique. Ces derniers, qui préféraient de loin Howard Dean lors des primaires démocrates, lui reprochent d’avoir voté en faveur de la guerre en Irak. De même, les plus conservateurs parmi les Arabes le critiquent sur ses positions en politique intérieure jugées “trop libérales� : l’avortement, la peine de mort ou encore le mariage homosexuel. “George W. Bush est un petit Satan et John Kerry un grand Satan�, avait déclaré récemment le président d’une association de musulmans d’Amérique.
L. G.


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