Le surnommé "l'Ange blanc", originaire de la wilaya de Tizi Ouzou, plus exactement de Larbâa Nath Irathen, a vécu dans l'après-midi de vendredi dernier, en compagnie de ses admirateurs, des moments forts en émotions. Le grand maître de malouf Hamdi Benani a été l'invité de la rencontre mensuelle "Parole aux artistes", animée par Slimane Belharat à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou. Le surnommé "l'Ange blanc", originaire de la wilaya de Tizi Ouzou, plus exactement de Larbâa Nath Irathen, a vécu dans l'après-midi de vendredi dernier, en compagnie de ses admirateurs, des moments forts en émotions. "C'est la première fois que je viens à Tizi Ouzou. Mon grand-père est de Larbâa Nath Irathen. Sincèrement, je ne trouve pas de mots assez forts pour vous décrire ma joie et mes sentiments profonds d'être ici aujourd'hui. Je n'ai jamais senti une telle émotion. Mais je vous promets que ce n'est qu'une première. Maintenant, je reviendrai très souvent", dira-t-il sous une salve d'applaudissements. Et d'ajouter : "C'est dommage pour moi que je ne parle pas kabyle, mais je vous promets encore que je vais l'apprendre et composer des chansons en kabyle ! J'ai chanté en arabe, en français et même en russe, pourquoi pas en kabyle ?" Hamdi Benani est revenu durant sont intervention sur son riche et long parcours artistique. Il est l'ambassadeur de ce style de musique et a représenté l'Algérie de la manière la plus brillante à travers le monde. Benani est né en 1943 à Annaba. Issu d'une famille d'artistes, son défunt père fut un grand artiste peintre dont les tableaux sont exposés un peu partout, notamment au grand musée de Moscou. Dès sont jeune âge, il côtoya de grandes figures artistiques qui ont façonné en lui ce don de la musique. Tout jeune, en 1956, en pleine guerre, il remporta le prix de la musique parmi tous ses concurrents occidentaux. Une victoire considérée comme héroïque. Mais le grand déclic qui a donné un grand sens à sa carrière vient en 1963, quand l'occasion lui fut donnée de se produire dans le théâtre de la ville de Annaba, où il interpréta Ya Bahi El-Djamal. Ce jour-là, Benani signe son entrée, et de manière la plus forte, dans le monde de l'art et de la musique, en charmant ses fans et les autres artistes. De là commence alors une longue histoire de cette légende encore vivante du malouf. Du haut de ses 70 ans, Hamdi Benani, toujours débordant de verve, garde toujours sa voix, particulièrement vive et forte. Inséparable de son violon de couleur blanche, acquis en 1986, l'artiste a été chaleureusement accueilli par son public et ses admirateurs de Tizi Ouzou. Il a interprété une dizaine de jolis morceaux de musique, au grand bonheur du public venu très nombreux à la grande salle de la maison de la culture de Tizi Ouzou. "Ce n'est qu'un avant-goût, car je vais revenir avec mon orchestre pour un grand gala à Tizi Ouzou", notera-t-il. A I Nom Adresse email