La dernière attaque en règle orchestrée par Amar Saâdani à l'encontre d'une institution de l'ANP, le DRS, et de son patron, le général de corps d'armée, Mohamed Mediène, dit Toufik, continue d'alimenter la chronique nationale et internationale. Les propos "irresponsables" du patron du FLN font encore objet de condamnation par la classe politique. Ainsi, le Mouvement El-Bina dénonce la sortie médiatique fracassante de l'ex-président de l'Assemblée nationale qui touche à l'intégrité de l'armée nationale. Dans un communiqué transmis à la rédaction, le Mouvement El-Bina, par la voix de son secrétaire général, Ahmed Dane, n'est pas allé de main morte pour fustiger Amar Saâdani. "Ces dernières déclarations ne s'apparentent à autre qu'à une humiliation à l'héritage du Front de libération et une humiliation à l'adresse du peuple algérien et aux sacrifices qu'il a consentis pour parvenir à rétablir la paix et ramener la stabilité dans le pays." Cette stabilité est, dit-il, la "résultante d'une cohésion nationale qui existe entre le peuple et son armée". Ce mouvement créé par des anciens cadres proches du défunt Cheikh Mahfoud Nahnah, fondateur du MSP, interpelle le parti de la majorité à l'APN pour prendre position et se démarquer carrément des propos prononcés par Amar Saâdani à l'encontre de l'Armée nationale. "Dans le cas où le parti majoritaire à l'Assemblée nationale se confinerait dans le silence face à de tels dérapages, cela signifierait complicité." Mieux encore, le chef de fil du Mouvement El-Bina place la barre très haut. Il appelle à "un jugement politique à l'encontre d'Amar Saâdani pour mauvaise gestion et à sa démission du FLN". Cet état de fait est, dit-on, la conséquence directe de la démission de l'élite politique, "cédant le terrain aux apprentis amateurs". Enfin, le Mouvement El-Bina lance un appel à la classe politique, à l'élite et aux citoyens sincères pour faire barrage aux tentatives de déstabilisation du pays et de contribuer à la préservation des fondements de l'Etat algérien. "Les citoyens sincères sont appelés à participer à ériger un mur de nationalistes qui aidera à assurer un saut démocratique et sécuritaire. Nous n'avons qu'une seule Algérie et nous ne permettrons à quiconque de l'anéantir", a-t-il conclu. H. H. Nom Adresse email