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Un silence et des interrogations
Le MDN n'a pas encore réagi aux attaques ciblant le DRS
Publié dans El Watan le 06 - 02 - 2014

La diatribe du SG du FLN cible une structure stratégique de l'armée et doit donc concerner toute l'institution, mais celle-ci reste curieusement sans réaction.
Attendue, la réaction du ministère de la Défense nationale n'est pas arrivée. Les attaques du très contesté secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani, contre le général de corps d'armée Mohamed Médiène, dit Toufik, ne sont-elles pas de niveau à susciter une réaction de l'institution militaire, qui avait réagi pour moins que cela : une chronique de presse ?
Ce n'est pas une simple structure qui est visée, mais une direction de portée éminemment stratégique qu'est le Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Ce n'est pas la première fois que le secrétaire général de l'ancien parti unique s'en prend à l'institution en question, il l'avait fait dans une déclaration à l'agence de presse britannique Reuters, peu de temps après au journal électronique Tout Sur l'Algérie (TSA) avant de récidiver, lundi, par une salve d'une violence rare contre le patron du DRS. Autant dire qu'il l'a livré à la vindicte en lui reprochant, entre autres, de ne pas avoir suffisamment protégé le défunt président Boudiaf, les moines de Tibhirine ou Abdelhak Benhamouda, le défunt secrétaire général de l'UGTA, assassiné par un groupe terroriste à Alger.
Le silence du MDN sur une affaire aussi sensible signifie-t-il qu'il a adopté une position attentiste ou plutôt active comme d'aucuns le soupçonnent ? Amar Saadani, imposé déjà à la tête du FLN, ne se serait jamais aventuré à mettre en cause le patron des services s'il n'avait pas les coudées franches. Notre confrère El Khabar, dans son édition d'avant-hier, avait bien indiqué qu'une réunion avait regroupé, il y a quelques jours, le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) et vice-ministre de la Défense, le général de corps d'armée Gaïd Salah, le frère cadet du chef de l'Etat, Saïd Bouteflika, conseiller à la Présidence, Amar Ghoul, président du parti Tajamou Amel Al Jazaïr (TAJ), et le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, tous partisans d'un quatrième mandat pour le président Bouteflika. Ce serait donc à partir de cette rencontre que le pourfendeur du patron du renseignement a cru s'assurer une protection et a pensé que l'heure était venue de s'attaquer frontalement au général de corps d'armée Mohamed Mediène, dit Toufik.
L'on devine facilement les raisons. Ce ne seront certainement pas les généreuses idées du respect des libertés démocratiques ou de l'éloignement des services de renseignement de la sphère politique qui motivent le secrétaire général du FLN, dont le parcours est fait plutôt d'intrigues, mais bel et bien cette histoire du quatrième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika. Il aurait en effet eu le feu vert de ce qui est communément appelé le clan présidentiel, un cercle qui tire visiblement sa puissance, comme le soulignent des analystes politiques, d'un désaccord entre le chef d'état-major et le patron des services sur la succession à la présidence de la République, et plus précisément sur un quatrième mandat du président Bouteflika, malade depuis l'accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en avril dernier.
C'est une piste d'analyse très valable et une plausible feuille de lecture qui expliquent aujourd'hui le silence du ministère de la Défense nationale devant les attaques acerbes dirigées contre les siens, et qui plus est patron d'une aussi stratégique institution que le DRS.


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