Les premières réactions à la non-satisfaction des revendications de certains personnels du secteur de l'éducation nationale viennent d'être lancées par les adjoints d'éducation du SNTE. La coordination nationale présidée par Mohamed Ouadah a tenu, hier, un point de presse pour annoncer la relance de la protestation, et ce, après une trêve de quelques mois. Les adjoints d'éducation afficheront leur mécontentement via une grève nationale de deux jours les 24 et 25 février prochains. La deuxième journée du débrayage sera marquée par la tenue d'un rassemblement national devant l'annexe du ministère de l'Education nationale. La coordination du SNTE dénonce la sourde oreille de la tutelle à leurs principales doléances et la politique de deux poids, deux mesures entre les différents corps du secteur. "Le corps enseignant bénéficie de promotion sans examen et concours alors que cette mesure est refusée pour les adjoints d'éducation." Ces derniers ont d'ailleurs réitéré le "boycott total" des examens professionnels et exigent l'arrêt de recrutement externe pour les nouveaux grades, à savoir superviseurs à l'éducation, jusqu'à la régularisation finale de la situation des adjoints en poste. La coordination réclame, enfin, la valorisation de l'expérience et des diplômes dans la carrière professionnelle et la promotion comme c'est le cas pour tous les cycles du corps enseignant. M. B. Nom Adresse email