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"4 millions de signatures" d'électeurs au profit de Bouteflika
Des candidats contestent l'authenticité du chiffre
Publié dans Liberté le 06 - 03 - 2014

Les accusations de fraude se multiplient et se précisent. Plusieurs candidats se sont retirés de la course électorale, dénonçant une corruption aux parrainages. Collecter 4 millions de signatures d'électeurs au profit du Président-candidat au bout d'une semaine est-il possible matériellement, même avec la mobilisation des partis qu'ils le soutiennent, comme le FLN, le RND, Taj, le MPA d'Amara Benyounès et des organisations de masse, comme l'UGTA et l'UNPA ? Ali Benflis a relancé de plus belle la polémique en affirmant à la fin de sa déclaration de candidature : "Si la justice était indépendante, il y aurait eu des plaintes contre X par milliers et l'ouverture d'une enquête" autour de l'utilisation de fichiers d'état civil lors de la collecte de signatures en faveur de Bouteflika. Ali Benflis, qui a déposé mardi son dossier de candidature au Conseil constitutionnel, est sorti du protocole usuel pour prendre l'opinion publique à témoin et mettre l'institution que préside Mourad Medelci devant ses responsabilités. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, s'est, quant à elle, directement adressée au chef de l'Etat à sa sortie du Conseil constitutionnel en ces termes : "Nous avons pris acte de vos communiqués adressés à l'administration. Mais il s'avère sur le terrain que vos courtisans, la clientèle qui cherche à se placer, ceux qui veulent maintenir le statu quo ont commencé à trafiquer. Ils sont en train d'enfreindre la loi régissant la campagne de collecte des signatures."
Un membre du bureau politique du PT, qui participait à un débat télévisé, a fait remarquer que son parti a mis 4 semaines pour réunir plus de 100 000 signatures d'électeurs et plus de 900 d'élus à travers les 48 wilayas du pays. C'est dire que l'opération du point de vue timing n'est pas facile, ni à gérer ni à réaliser.
Quatre millions de signatures d'électeurs au profit de Bouteflika représentent au moins 20% du corps électoral. Ce chiffre sous-entend une récolte de plus de 2 000 signatures par commune au niveau du territoire national. Or aucune formation de foule n'a été constatée devant les services d'état civil. Au-delà, si cette fraude redoutée durant la collecte de signatures au profit de Bouteflika se confirmait, elle poserait d'emblée un problème d'éthique : les doubles signatures entre les différents candidats.
Même si un logiciel au Conseil constitutionnel se chargera de faire la comparaison avec le fichier national des élus et des électeurs et procédera à la soustraction des doubles signatures, cette opération pourrait en temps normal pénaliser les postulants à la magistrature suprême qui sont à la limite du nombre de signatures exigé par la loi électorale.
Dans son article 139, la loi électorale stipule, en effet, que le candidat au scrutin présidentiel doit présenter, "soit une liste comportant au moins
600 signatures individuelles" d'élus "répartis au moins à travers 25 wilayas", soit une liste "comportant 60 000 signatures individuelles, au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale à travers au moins 25 wilayas".
Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1 500. Mais dans les faits, la récusation d'une candidature par le Conseil constitutionnel est peu probable. Plus que par le passé, cette élection présidentielle a besoin d'une multitude de postulants pour la légitimer. Les partisans de Bouteflika avaient seulement besoin d'une démonstration de force pour montrer qu'il n'y a aucune rupture entre un Président malade et son peuple. Seulement en versant dans l'excès, ils n'ont fait que renforcer le doute sur l'irrégularité du prochain scrutin.
N. H
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