Le président de l'USC ne décolère pas contre le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, qu'il tient pour principal responsable de la sanction prise à son encontre par la commission de discipline qu'il l'a radié à vie de toute activité sportive. Dans une déclaration à Liberté, Yahi Abdelmadjid crie à l'injustice et à la Hogra. "C'est une sanction arbitraire contre moi et contre la liberté d'expression. J'estime que c'est un règlement de compte soldé sur ma personne. C'est un verdict purement politique ; il n'a absolument rien à voir avec le volet sportif. Je n'ai dit, lors de l'AGO de la LFP, que la vérité que certains n'osent pas dire devant tout le monde. Moi j'ai le courage de dénoncer certaines pratiques ; j'ai la conscience tranquille. Ce n'est pas la LFP qui m' a sanctionné, c'est le président de la FAF en personne qui l'a fait ; je sait pourquoi il veut me faire taire, tout simplement, je dérange par mes vérités. Vous savez pourquoi je suis heureux de cette sanction ? parce que les points que j'ai soulevés ont été amendés hier au bureau fédéral. J'ai dénoncé la désignation des arbitres ; il a créé un nouvelle structure de désignation. J'ai parlé de la contestation de décision des joueurs sanctionnée par un match ferme, ce qui est anormal, il l'a donc supprimée. J'ai soulevé aussi le problème des présidents, il les a autorisés maintenant à rentrer sur la main courante. Je suis fier d'avoir réglé les problèmes pour les clubs. Je vais vous révéler encore une chose plus grave : lorsqu'on m'a sanctionné, il y a deux semaines, pour m'empêcher d'assister à l'AGO de la LFP, j'ai introduit un recours à la FAF par téléfax ; 30 minutes après, j'ai reçu une réponse négative à mon recours ; ça rime à quoi tout ça ? J'étais aussi scandalisé par mes collègues qui ont voté les deux bilans sans avoir au préalable posé des questions sur certaines choses comme les primes de la qualification, l'absence des jeunes catégories aux compétitions internationales etc. Un président de club du centre du pays a dit des choses graves sur le président de la FAF, mais il ne lui a absolument rien fait ; il a dit, à l'issue de l'AGO de la FAF, qu'il m'a aidé à sortir de prison, ce qui est complètement faux ; à ce titre, je vous annonce que j'ai déposé plainte ici au tribunal d'Oum El-Bouaghi", nous a confié hier Yahi. Et d'ajouter : "Vous pensez que je vais introduire un recours à la FAF ? Jamais de la vie ! Je vais charger des avocats très au fait des affaires du football mondial pour introduire un recours auprès de la FIFA et aussi au TAS de Lausanne ; je ne vais pas me taire sur cette hogra d'un autre âge ; je suis victime de ma franchise, je ne suis pas hypocrite ; pour moi, c'est du régionalisme pur et simple. Le retour en force de notre club commence à déranger ces personnes qui veulent coûte que coûte lui barrer la route ; même si je suis suspendu, je défendrais mon club jusqu'au bout", conclut-il. À noter que le président de l'USC, Yahi Abdelmadjid, s'est vu infliger la sanction d'interdiction à vie d'exercer toute fonction et/ou activité en relation avec le football (administrative, sportive ou autre) à compter du 04.03.2014 et une amende de 200 000 DA. R. A Nom Adresse email