C'est dans une ambiance des plus solennelles que s'est déroulée, mercredi, la célébration du 56e anniversaire de la mort du martyr Si Lakhdar, dans la commune de Djouab, 70 km à l'est du chef-lieu de wilaya. La cérémonie à laquelle ont pris part le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, les compagnons encore vivants du chahid et les responsables locaux a été marquée par des allocutions prononcées par le responsable de l'ONM, qui a qualifié l'événement d'important pour les uns et les autres, afin de perpétuer l'esprit de la révolution et de préserver ses symboles et ses figures emblématiques. "C'est un message délivré aux jeunes générations pour leur faire connaître ceux qui ont été à la source du mouvement de résistance pour la libération du pays." Il rappellera aussi les actes de bravoure du chahid en évoquant la bataille de djebel Boulekroun, près de Djouab, au cours de laquelle l'ennemi a subi d'importantes pertes et la mort de Si Lakhdar. En effet, le martyr était connu pour sa bravoure, lors des combats contre les forces coloniales, doublée d'un sens de l'organisation très élevé. Il s'est particulièrement illustré dans la région où il a été à la tête de la compagnie qu'il dirigeait de hauts faits d'armes. Né à Lakhdaria, ex-Palestro, le commandant Saïd Mokrani, dit Si Lakhdar, possédait de grandes valeurs morales et était doté d'une intégrité exemplaire, qualités qui s'ajoutaient à son courage à toute épreuve pour mériter la confiance de ses responsables. Il devenait l'un des chefs de l'unité de commandos Khodja qui mena des actes spectaculaires contre les forces coloniales en leur infligeant de lourdes pertes. Il a formé des unités de combat dans la zone comprise entre Bouira et Aïn Bessem, et a été ensuite promu chef de la compagnie d'élite, puis officier en 1956 et membre de la Wilaya IV historique en 1958. Il est tombé au champ d'honneur le 5 mars 1958, près de Djouab, les armes à la main, après une bataille héroïque contre l'ennemi qui a duré plusieurs heures, selon les témoignages de ses compagnons. M. E Nom Adresse email