Paru aux éditions Casbah, dans la collection "Essais", l'ouvrage collectif de 232 pages, Quand les Algériens lisent Camus, réalisé par les universitaires Amina Azza-Bekkat, Afifa Bererhi, Christiane Chaulet-Achour et Bouba Mohammedi-Tabti, s'articule autour de deux grandes parties et d'annexes. La première partie intitulée Ecrits journalistiques, opinions libres et éclairages universitaires regroupe celles et ceux qui ont écrit un article ou plusieurs, mais qui ne font pas de l'œuvre de l'auteur de la Chute le centre de leurs préoccupations, ou un objet de recherche. 143 noms, classés par ordre alphabétique sont ainsi recensés dans cette première partie. La seconde partie intitulée Chercheurs, universitaires et écrivains regroupe 58 intellectuels qui "ont consacré à cette œuvre une grande partie de leur temps d'analyse, de réflexion et de création". Les quatre universitaires à l'origine de cet ouvrage signalent que le recensement s'arrête aux premiers jours d'octobre 2013, et que certains articles, qui leur ont semblé importants ou peu accessibles, ont été cités dans leur intégralité (ou de larges extraits ont été choisis). En annexe, on retrouve "quelques éléments d'information et d'analyse sur les points récurrents de toute discussion sur Camus entre son pays de naissance et son pays d'appartenance : ses articles et prises de position de 1939, 1945, 1956 et 1957". Des "lieux de mémoire" que sa notoriété a consacrés sont également proposés dans cet ouvrage, qui s'adresse aussi bien aux chercheurs et universitaires qu'à plus large public. Dans leur introduction, les auteurs soulignent : "Hors de la camusmania mais aussi en dehors de la camusphobie dont notre côté de la Méditerranée est accusé, nous avons voulu mesurer les discours algériens sur Camus. Les références sont accompagnées, parfois, de commentaires. Même si nous n'avons pu analyser toutes ces références, on peut aisément se rendre compte qu'il n'y a pas d'homogénéité. Il n'y a pas un discours algérien sur Camus mais des discours, des manières différentes d'aborder son œuvre". R. C. Nom Adresse email