À l'entame de son intervention lors d'un meeting organisé dans la salle omnisports du 5-Juillet, à Djelfa, la candidate à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, Louisa Hanoune, a été interrompue par un groupe de jeunes qui scandaient à tue-tête : "Deuxième république, deuxième république." Lors de son discours, Louisa Hanoune a dénoncé le système actuel qui repose, selon elle, sur l'unicité de pensée et la persistance des pratiques du parti unique, bien que d'autres partis existent. Elle reviendra sur le bilan de son parti au sein de l'Assemblée, en soulignant que le PT n'a jamais été complice avec le vote des mauvaises décisions. Elle étalera les principaux points de son programme pour la présidentielle, à savoir tout ce qui concerne les jeunes, en redynamisant les usines de Djelfa, ce qui serait nettement meilleur que les tâtonnements du gouvernement actuel, qui ont pour nom Ansej, Angem et autres. Abordant la prochaine visite de John Kerry en Algérie, Louisa Hanoune a tiré à boulets rouges sur le secrétaire d'Etat américain, le qualifiant de "maître chanteur". "Kerry est venu faire chanter ceux qui veulent continuer à gouverner et voler." Et d'ajouter : "Il veut des concessions de la part des gouvernants. Il veut que l'Algérie intervienne militairement à sa place en dehors de ses frontières, et ce, en contradiction avec notre Constitution. Il veut aussi que l'Algérie participe à la médiation pour rapprocher le Qatar de l'Arabie saoudite. Alors que notre intérêt nous impose le contraire. Ce qui pourrait être bénéfique pour nous, c'est que le différend perdure. Ce sont eux qui ont embrasé l'Irak, mis à genoux le Yémen, divisé la Libye et qui ont descendu la Syrie. Ce sont eux qui nous veulent du mal et on ne doit jamais les aider à s'entendre pour qu'ils redeviennent forts. Nous serons leur prochain objectif." Et de lancer un appel à ses militants et à ses sympathisants pour rester vigilants et ne pas croire aux mirages. Elle rappellera à l'auditoire que l'heure est grave, en confirmant que "les bases des USA qui se trouvent en Italie et en Espagne sont en alerte maximale et se préparent à intervenir si la rue le demande". À la fin de son intervention, Louisa Hanoune lance un appel pour faire barrage aux "forces hégémonistes" qui risquent de remettre en cause la souveraineté nationale. J. O. K Nom Adresse email