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Il s'est expliqué hier lors d'une conférence de presse
Ali Benouari : "À travers moi, on a voulu nuire à Benflis"
Publié dans Liberté le 09 - 04 - 2014

Le candidat à la candidature (invalidée par le Conseil constitutionnel), Ali Benouari, qui s'est fendu, il y a quelques jours, de trois lettres ouvertes adressées respectivement au président américain, Barack Obama, au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et au président de la Commission européenne, Manuel Barroso, au sujet du prochain scrutin présidentiel du 17 avril, a tenu hier une conférence de presse au siège de la direction de sa campagne à Alger où il a eu à s'expliquer longuement sur les accusations qu'il a essuyées ces derniers jours. À la question de savoir s'il avait appelé au soulèvement en cas de fraude, l'ancien ministre délégué au Budget démentira : "Non, je n'ai jamais incité au soulèvement, comme je n'ai jamais appelé à l'intervention étrangère. Mes propos ont été déformés. Ce sera au peuple algérien de décider comment il doit réagir. Par ailleurs, vous savez que c'est le mot d'ordre de tous les ceux qui appellent au boycott. Ils disent quoi ? S'il y a fraude, on ne se laissera pas faire." Il rappellera, à ce sujet, sa précédente lettre au Parlement européen qui, bizarrement, était passée inaperçue : "C'était une indication de ma position qui concluait que seul le peuple algérien est en mesure de vérifier la régularité du scrutin." Benouari affirme qu'il n'a rien à se reprocher ni à cacher : "Mes lettres sont ouvertes et explicites. Ce que j'ai dit s'y trouve. C'était pour signaler qu'il y avait non seulement une réelle ferveur démocratique en Algérie, mais aussi quelques risques de dérapage, comme la fraude électorale par exemple." Et de rappeler que l'opposition, les boycotteurs et plusieurs candidats partagent, eux aussi, cette inquiétude.
D'après lui, cette crainte est liée à l'histoire même du pays et remonterait jusqu'à la colonisation avec les fameuses élections de Naegelen qui, décidément, semblent avoir fait nombre d'émules en Algérie. Et d'interpeller ses détracteurs : "Moi aussi j'ai des questions à poser : pourquoi demander des observateurs étrangers pour surveiller des élections présidentielles en Algérie ? A-t-on déjà vu des observateurs algériens surveiller des élections présidentielles en Europe ou aux Etats-Unis ? Et puis, c'est quoi l'ingérence étrangère ? Les étrangers vivent parmi nous, et tous les jours, ils interviennent dans nos affaires. On ne peut plus vivre en autarcie, il y a une homogénéisation des modes de vie, il y a Facebook, etc." D'après lui, ce ne sont pas tant ces attaques "infondées" qui l'ont conduit à réagir, mais bien le comportement de certains organes de presse. S'agissant précisément des scènes de mécontentement qui ont émaillé récemment les meetings de soutien de Bouteflika, Benouari avance une explication bien originale, mais qui tient assurément la route : "Le peuple est peut être mécontent de ne pas voir son Président-candidat et de constater que ses représentants à cette élection sont ceux-là mêmes qui ont échoué au gouvernement." Autre question qui fâche : a-t-il été désavoué par Benflis auquel il avait apporté son soutien ? "Non, le protocole d'entente signé entre nous me laisse la liberté de m'exprimer sur ces sujets. J'ai agi en tant que citoyen libre. Je n'évolue pas dans un parti politique, astreint à une discipline partisane. En dehors du protocole d'accord que j'ai signé avec Ali Benflis, je suis libre de mes actes."
M-C. L.
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