Le ministre du Commerce, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, affirme que, concernant les affaires des Chambres de commerce et de l'industrie Nemamcha et Seybouse, son département “a pris des mesures appropriées”. Selon lui, celle qui a secoué la Chambre de commerce et d'industrie Nemamcha relève du droit commun, dans la mesure où elle oppose le président de cette Chambre, Garboussi Saâd, à feu Abdelhaï Beliardouh, journaliste au quotidien El Watan. Le ministre reconnaît que le président de la Chambre “a réagi d'une manière violente”. “Cette conduite malheureuse qui a causé un préjudice physique et moral au défunt qui s'est suicidé par dépit a été portée devant les autorités judiciaires compétentes”, lit-on dans le communiqué. Le ministre affirme qu'à la suite de cet incident et en application du code de procédure pénale, son département a engagé des mesures de destitution du président en fonction. Toutefois, ses pairs (les adhérents de ladite Chambre) ont décidé de le maintenir à la tête de la Chambre de commerce. Cette décision de maintien, le ministre se dit ne pas pourvoir la contester étant donné, explique-t-il, que le président est un élu et non un employé. Concernant la Chambre de commerce d'Annaba, le ministre affirme avoir procédé à la désignation d'un nouveau président. L'ancien, accusé de malversations, trafic de visas, intelligence avec les services secrets étrangers et double nationalité, a, soutient-il, introduit sa démission qui a donc été avalisée. Le ministre du Commerce ne dit pas si les accusations étaient fondées ou pas. R. M.