Alors que le ministère de l'Education nationale s'affaire à préparer les examens scolaires officiels qui débutent dans quelques semaines, des syndicats du secteur préparent leur retour sur le terrain de la protestation. À l'issue de son conseil national tenu ce week-end, l'Unpef a ouvertement menacé de déstabiliser le secteur. "Le conseil avertit des conséquences de toute lenteur dans l'application des PV signés et des opérations d'intégration. Nous assurons que la politique de la fuite en avant n'est pas bénéfique et entache la crédibilité de l'Etat et sera la cause principale de l'instabilité du secteur." Un appel est d'ailleurs lancé "aux adhérents pour se préparer à toute éventualité, et ce, à n'importe quel moment". Le syndicat de Sadek Dziri a tenu hier une AG dans la wilaya de Tamanrasset. Le conseil national de l'Unpef a été consacré à l'examen de la situation et l'état d'avancement de l'application des mesures décidées lors des dernières concertations avec la Fonction publique. Le point de situation fait par le syndicat ne prête pas à l'optimisme et le pousse même à marchander "la stabilité du secteur qui permettrait aux élèves de passer leurs examens scolaires dans la sérénité" par la concrétisation de six revendications. La première porte sur l'application "à la lettre des PV signés" avec la Fonction publique, la révision des lacunes du statut particulier amendé, la régularisation du dossier des postes en voie de disparition, unification et accélération de l'opération d'intégration, révision du régime indemnitaire des corps communs et leur intégration dans le secteur et l'actualisation des primes du Sud. De son côté, la Coordination nationale des personnels des services économiques, affiliée au SNTE, a préféré saisir le ministre de l'Education via une longue correspondance détaillant et argumentant ses revendications. M. B. Nom Adresse email