Des larmes de crocodile sont versées à chaque fois qu'on évoque le sujet du cèdre de l'Atlas. Cependant, qu'a-t-on fait réellement pour protéger cet arbre noble (Idhguel, en berbère) ? Rien, hormis des discours de bonnes intentions dans des salons calfeutrés loin de la réalité. À travers les Aurès, aussi bien dans le parc de Belezma que sur les cimes du Chelia à plus de 2 000 mètres d'altitude, le cèdre meurt en silence. Un seul arbre, plusieurs ennemis : dépérissement, feux de forêt et nids de chenille processionnaire... et on ne lève pas le petit doigt. Nom Adresse email