Le système de contrôle de la conformité des produits bat de l'aile. Les importateurs peuvent domicilier aujourd'hui leurs opérations de commerce extérieur. Mais sans un certificat de conformité en bonne et due forme, respectant la réglementation en vigueur. Un document provisoire leur est délivré par le ministère du Commerce pour pouvoir importer. Le contrôle des aires de stockage et des moyens de transport adaptés à la nature du produit importé s'effectuera plus tard. Pendant ce sursis, les services concernés devront attendre, le temps que les importateurs mettent à niveau leur logistique. Du coup, on observera encore une fois une pause dans le contrôle de la conformité des produits. Sur le terrain, on continue à observer les mêmes tendances : introduction à large échelle de produits non conformes, dangereux ou contrefaits, absence de professionnalisme d'une grande partie des importateurs, absence de laboratoire d'essais pouvant contrôler la conformité des produits industriels : appareils électroménagers, de chauffage, véhicules... Conséquence : toute une population est menacée par la prolifération de produits dangereux ou de qualité douteuse, sans que les autorités réagissent promptement pour mettre fin à ces phénomènes. Pendant que les services de contrôle ne sont pas dotés de moyens conséquents ni encouragés par une volonté politique pour éviter que l'Algérie ne soit un dépotoir de produits de mauvaise qualité, contrefaits. On a donc perdu une opportunité d'avancer dans l'organisation d'une chaîne logistique qui permette de protéger la santé et la sécurité des consommateurs. Et d'assurer la traçabilité des produits. Un mot qui fait peur aujourd'hui à des producteurs et à nombre d'importateurs attachés à la face occulte des transactions. Alors qu'elle constitue un standard pour vérifier l'origine et la qualité du produit à l'étranger. En 2014, nous sommes loin d'avoir modernisé notre commerce extérieur, organisé notre commerce intérieur, alors qu'on veut adhérer rapidement à l'OMC. Nom Adresse email