Un ouf de soulagement pour plus de 650 000 candidats au baccalauréat 2014. Les épreuves ont débuté hier et s'étaleront, pour la plupart des filières, jusqu'à jeudi prochain. Le coup d'envoi officiel de l'examen a été donné, hier matin, par la ministre de l'éducation nationale, en présence de plusieurs responsables du secteur et des membres de la commission de l'éducation à l'APW d'Alger, au lycée El-Idrissi à la place du 1er-Mai. C'est, hélas, dans une grande cacophonie que Nouria Benghebrit a été contrainte d'accomplir cette première mission en raison de la présence d'un nombre important d'invités et de représentants des médias. Il fallait jouer des coudes pour ne pas être heurté par les nombreuses caméras pour parvenir enfin à décrypter les déclarations de la ministre. Mme Benghebrit qui, jusque-là, s'en était sortie à merveille avec la presse, était ébahie. "Respectons au moins les candidats qui composent", a fini par lâcher Mme Benghebrit. Cela dit, la ministre de l'éducation a quand même réussi à se frayer un chemin pour rejoindre la salle où elle a procédé à l'ouverture du pli contenant le sujet d'examen de la matinée, à savoir la langue arabe. S'appuyant sur les informations rapportées par les responsables du secteur à travers les différentes wilayas du pays, Nouria Benghebrit dira : "Toutes les conditions ont été réunies pour que l'examen du baccalauréat 2014 se déroule dans de bonnes conditions et dans la sérénité. Nous sommes en contact permanent avec toutes les wilayas et tout se passe bien et dans le calme", y compris dans la wilaya de Ghardaïa. Abordant la place accordée à cette épreuve, la ministre soulignera que "l'examen du baccalauréat est certes extrêmement important et je souhaite la réussite à tous les candidats. Mais si certains n'arrivent pas à décrocher cette clé, ils auront d'autres possibilités. Il n'y a pas que les études supérieures, il y a aussi la formation et l'enseignement professionnel". Question : les sujets de l'épreuve sont-ils abordables ? La ministre de l'éducation pense que "ce sont les candidats qui peuvent juger si les sujets ont été abordables ou pas". Mais pour Mme Benghebrit, "les sujets sont à la portée de tous ceux qui se sont préparés à l'examen au courant de l'année scolaire". Qu'en pensent les postulants ? Des avis mitigés sur les sujets d'examen Le lycée El-Idrissi où le coup de starter a été donné compte 444 candidats des deux filières : mathématiques et gestion. La première épreuve, langue arabe, a permis aux postulants de se mettre dans le bain et de se préparer psychologiquement pour les prochains jours où des matières à coefficients importants les attendent. "Le sujet de langue arabe était très abordable et nous avons pu y répondre facilement", estiment des candidats du lycée El-Idrissi. La même appréciation a été faite par les candidats des filières scientifiques et techniques du lycée Ibn-Naâs. Mais les avis ont été mitigés du côté des candidats des filières littéraires (langue et philosophie) pour lesquels le sujet de langue arabe est extrêmement important. Pour certains postulants du centre d'examen Omar-Ibn-El-Khatab du Sacré-Cœur, "le sujet était un petit peu compliqué. La réponse nécessitait une très grande concentration, mais avec le trac et la pression des dernières semaines, il me reste peu d'énergie", confie une candidate qui compte se rattraper dans les prochains jours. Un autre candidat trouve le sujet de l'écrivain Tawfiq El-Hakim abordable et se réjouit d'avoir bien travaillé. À signaler enfin que l'examen se poursuit ce matin. Les candidats composeront dans deux matières : mathématiques et langue anglaise. M B Nom Adresse email