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Baccalauréat 2014 : sujet «abordable» et ambiance d'apparence sereine
Important dispositif sécuritaire pour contrecarrer la fraude
Publié dans La Tribune le 02 - 06 - 2014

La raison en est claire : le secteur de l'éducation nationale est désormais sous la responsabilité d'une nouvelle ministre, Mme Nouria Benghebrit, et celle-ci ne «joue» pas. Ses déclarations à la presse, à chacune de ses sorties, laissent entendre que rien ne sera pris à la légère dans le secteur, surtout pas la crédibilité d'un examen national aussi important que le baccalauréat. Le bac politique, c'est fini. Le seuil des programmes à réviser, ce sera également fini à partir de l'année prochaine. La fraude, individuelle et/ou collective, fini aussi. Première épreuve: langue arabe pour toutes les filières. La ministre, Mme Nouria Benghebrit, était au lycée El Idrissi, à la place du 1er-Mai, à Alger. Elle s'est enquise des conditions d'accueil des candidats, des conditions d'acheminement des copies des sujets et surtout des conditions sécuritaires. Dans le même établissement, elle a donné le coup d'envoi de l'examen, en procédant à l'ouverture des plis de la première épreuve du matin. De l'avis des candidats, le sujet n'est pas trop facile, mais pas difficile, non plus. Autrement dit, un sujet à la portée de l'élève qui s'y est préparé sérieusement durant l'année.
«Ce n'est pas qu'il est difficile, mais il fallait bien lire les questions et bien réfléchir aux bonnes réponses. Il ne fallait surtout pas se permettre de faire un travail bâclé. C'était assez sérieux», affirme Chahinaz, candidate libre dans la filière scientifique. Chahinaz assure qu'elle aura la moyenne dans cette épreuve, mais ne garantit rien pour le reste. «Généralement, le premier jour, les sujets sont abordables. C'est à partir du deuxième jour que ça coince et se complique. Les épreuves dans les matières essentielles, au haut coefficient, ce n'est pas du donné. Le grand stress c'est pour demain...», poursuit-elle.
Mohamed, candidat scolarisé, filière gestion, évoque l'importance du dispositif sécuritaire. «On dirait que c'est tout le monde qui est surveillé, y compris les surveillants eux-mêmes.» D'aucuns savent que cela est fait pour dissuader les candidats de tenter un quelconque acte de fraude aussi insignifiant puisse-t-il paraître.
Le scandale de l'année 2013, celui de la fraude collective à l'épreuve de philosophie qui a porté grand préjudice à la crédibilité du bac lui-même, a décidé les responsables du secteur de l'éducation nationale à recourir aux grands moyens. Pas le moindre acte de tolérance ou de clémence. Les policiers sont partout autour et à l'intérieur des établissements où se déroulent les examens. Pas d'utilisation du téléphone portable ou autre matériel informatique. Même pour les déplacements vers les sanitaires, le candidat est surveillé. Le département de l'éducation emploie le mot «encadré». Tout est mis en place pour empêcher le copiage, la tricherie et, surtout, la rébellion en classe comme c'était le cas en 2013. En résumé, les services du secteur ont déployé tous les moyens pour effacer le souvenir honteux de l'année dernière. La ministre avait prévenu : «Ce qui s'est passé en 2013 à l'épreuve de philosophie ne se reproduira plus jamais. Et surtout pas de clémence envers les fraudeurs.»
Pour rappel, les fraudeurs de l'année dernière ont été initialement condamnés à la radiation pendant cinq années entières. Sous la pression des candidats et de leurs parents, la sanction a été ramenée à un an seulement. Le ministère, et avec lui le gouvernement, y était presque forcé. Mme Benghebrit promet de ne pas se retrouver dans une situation pareille. C'est aussi un test pour elle. Elle qui est fustigée par des personnes et des groupes de personnes pour soi-disant ses origines juives et sa non maîtrise de la langue arabe. La femme a de grands défis à relever et ce n'est pas chose facile dans un secteur aussi sensible et miné. K. M.


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