Epreuve abordable pour les uns, très difficile pour les autres, déception, satisfaction, grande volonté de continuer, des parents qui font le pied de grue devant les centres d'examen, des discussions sur les pronostics et les sujets probables des prochaines épreuves, des commentaires sur la surveillance "trop exagérée, à la limite très perturbante pour les candidats"... C'est le décor planté aux abords des centres d'examen depuis le début des épreuves dimanche dernier. Seuls les sujets et leurs appréciations changent d'un candidat à l'autre, selon l'importance de la matière et son coefficient. Hier, au troisième jour de ce rendez-vous décisif pour l'avenir de plus de 650 000 lycéens, le stress est monté d'un cran. Et pour cause, les candidats des six filières de l'enseignement secondaire devaient composer dans des matières essentielles dont les coefficients sont élevés. Et, comme d'habitude, les avis et les appréciations sont mitigés et dépendent du niveau et des capacités des candidats. Certains trouvent les sujets à leur portée et se réjouissent d'avoir bien travaillé et d'autres les trouvent trop compliqués. Et c'est le cas pour toutes les filières et à travers divers centres d'examen. Tant appréhendée par les candidats, l'épreuve de philosophie qui s'est déroulée hier matin, a ravivé le scandale de la fraude collective qui a entaché le baccalauréat 2013. C'est lors de cette épreuve jugée très compliquée que des postulants n'ont pas hésité à faire fi de la réglementation en vigueur et de défier les nombreux chefs de centres et surveillants en imposant une triche collective. Des candidats de divers centres à travers de nombreuses wilayas se sont permis de se mettre ensemble et de travailler en groupe. Une fraude collective pour laquelle ils ont été lourdement sanctionnés et qui a, semble-t-il, dissuadé les candidats au bac 2014. Des tentatives de triche individuelles auraient été recensées à travers le pays, mais on est loin du scandale de 2013. La ministre de l'Education nationale qui suit de près le déroulement des épreuves notamment par des déplacements à travers des centres d'examen de certaines wilayas, a averti que toute fraude sera lourdement sanctionnée. Après Alger et Tipasa, Nouria Benghebrit a donné, hier, le coup d'envoi des épreuves de la troisième journée depuis la wilaya de Bouira. M. B. Nom Adresse email