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Le ministre garantit une disponibilité des produits de large consommation à la veille du Ramadhan
Benyounès : "Consommateurs, pas de panique !"
Publié dans Liberté le 10 - 06 - 2014

Il demande aux citoyens de ne pas céder à la frénésie et de ne pas constituer des stocks de produits alimentaires chez eux.
Le ministre du Commerce, Amara Benyounès, exhorte les consommateurs à maintenir leur mode de consommation habituel à la veille du Ramadhan et de ne pas céder à la frénésie et à la panique pour constituer chez eux des stocks de produits alimentaires. Car, selon lui, l'offre sur le marché est suffisante et peut aisément faire face à la demande.
C'est cette réaction intempestive de la part des citoyens qui, chaque année, à l'approche du mois sacré, engendre des perturbations sur le marché national, notamment des pénuries de certains produits de première nécessité. Le ministère prévoit, dans ce sens, une campagne nationale de sensibilisation du 20 au 29 juin à travers toutes les wilayas du pays.
Collectivités locales, mouvement associatif, scouts et autres organisations et institutions seront, à cette occasion, mobilisés pour la réussite de cette action qui a pour principal objectif de rasséréner le consommateur quant à la disponibilité de tous les produits dont il aura besoin pendant le mois de jeûne. Certains produits agricoles sont de saison. Ce qui va garantir une offre en abondance et les prix seront, par conséquent, abordables y compris pour les petites bourses.
Le département de M. Benyounès s'est préparé, depuis plusieurs mois, à ce grand rendez-vous cher aux musulmans. La Société de gestion des participations de l'Etat productions animales (Proda) a importé quelque 30 000 tonnes de viande rouge congelée. L'on s'attend, toutefois, comme à l'accoutumée, à ce que les prix connaissent une flambée durant les premiers jours du Ramadhan en raison de la forte demande. Le kilogramme de viande blanche sera accessible, indique Abdelaziz Aït Abderahmane, directeur général de la régulation au ministère de tutelle, et sera cédé à 250 DA.
Celui de la viande rouge variera en fonction de la qualité. Proda mettra en place un réseau de plus de 500 points de vente dont une partie dans les wilayas du Sud. Une chose est certaine, le ministre veut utiliser tous les atouts dont son département dispose afin d'éviter tout dysfonctionnement sur le marché. M. Benyounès recommande ainsi à ses cadres de faire preuve de beaucoup de souplesse dans leur relation avec les opérateurs économiques. "Le contrôle est certes fondamental, mais il ne faut pas qu'il s'apparente à un blocage", souligne-t-il au cours d'une réunion d'évaluation des différentes activités liées au secteur.
Plus de respect pour les opérateurs économiques
"Le contrôle oui, le blocage non, surtout à la veille du mois de Ramadhan", précise-t-il en faisant allusion aux importateurs et autres opérateurs auxquels on bloque la marchandise au sein des ports... Il s'agit tantôt d'une fraude, tantôt d'une incompréhension. "Il faut débureaucratiser le secteur. Il faut voir s'il y a lieu de diminuer le nombre de pièces exigées pour les dossiers. Certains papiers sont inutiles. Si les procédures s'avèrent lentes, nous pouvons revoir les textes", avoue M. Benyounès qui demande aux responsables des différents démembrements du ministère d'accorder plus de respect aux opérateurs économiques intègres, en acceptant de les recevoir pour les écouter et prendre en charge leurs doléances car, argue-t-il, ces derniers investissent et créent de l'emploi et des richesses...
Ils méritent donc plus de considération parce qu'ils sont de bonne foi et réputés pour leur probité. "Je ne cesse, ces derniers jours, de signer des dérogations au profit des opérateurs.
Je n'aime pas déroger à la règle. Dans une réglementation, soit c'est permis, soit c'est interdit", déclare cependant M. Benyounès. L'autre souci abordé par le ministre a trait aux activités informelles qui, suggère-t-il, doivent être intégrées dans les circuits officiels, d'autant plus que la méthode de la répression absolue et abusive a montré ses limites. Pour cette problématique, des solutions alternatives doivent être trouvées. Eradiquer les marchés parallèles, mais encore faut-il proposer à ces marchands illégaux des lieux officiels pour qu'ils puissent exercer leur activité commerciale.
Sur un total de 1 368 marchés noirs recensés, les pouvoirs publics en ont éradiqué quelque 846. Il en reste encore 500 autres à éliminer, une fois les huit marchés de gros de fruits et légumes projetés opérationnels et les centaines d'autres de proximité achevés. À propos de l'OMC, M. Benyounès soutient mordicus que la décision d'adhésion prise par l'Etat est irrévocable. "Dans nos négociations avec les autres membres du groupe de travail, nous demanderons une protection de la production nationale et une période de transition des industries naissantes", promet Amara Benyounès. Sur le plan multilatéral, l'Algérie est parvenue à la phase de rédaction des paragraphes de ses engagements. "C'est un signal important sur le degré de maturité de notre processus. Ce qui signifie que nous arrivons à une étape finale de ce processus", indique Cherif Zaâf, DG du commerce extérieur. Pour les bilatérales, M. Zaâf estime que l'Algérie négocie l'accès au marché, notamment la consolidation des droits de douane. "Nous négocions une consolidation des droits de douane à 30% pour les produits sensibles", explique-t-il.
B. K.
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