L'Allemagne compte jouer sur l'élan de la démonstration infligée au Portugal (4-0) face au Ghana, qui se doit lui de réagir après son revers face aux Etats-Unis (2-1) pour entrevoir la qualification, samedi à Fortaleza (16h locale, 20h00 heure algérienne). En attendant Etats-Unis - Portugal le lendemain, la Nationalmannschaft serait très proche des 1/8 de finale en cas de succès, ce qui condamnerait quasiment les Black Stars... contrairement à 2010, où la victoire allemande sur les Ouest-Africains (1-0) n'avait pas empêché la qualification des deux équipes. Le Ghana a été surpris en tout début et fin de match par les Américains (2-1), mais sa bonne seconde période peut lui donner de l'espoir face à un des grands favoris du tournoi. Tout va bien du côté des Allemands ? "Achtung" : ils avaient déjà signé un 4-0 dans leur entrée en lice en 2010 (contre l'Australie) avant de s'incliner face à la Serbie (1-0)... Sinon, la seule ombre au tableau du bel ordonnancement allemand concerne l'incertitude sur le défenseur central Hummels. Touché à la cuisse droite lundi, il s'est entraîné à part et pourrait passer son tour, au moins par précaution. Joachim Löw dispose de solutions de rechange, avec Mustafi, l'appelé de dernière minute dans la sélection allemande pour remplacer l'attaquant Reus, forfait sur blessure. Le sélectionneur peut aussi recentrer un des arrières latéraux, Boateng ou Höwedes, qui jouent dans l'axe en club. Côté ghanéen, le pépin physique d'Essien qui l'avait privé d'entraînement mercredi est oublié, et le milieu de terrain a participé normalement à la session de jeudi. La "guerre des tranchées", Kevin-Prince Boateng a semblé vouloir la déclencher en filant la métaphore des gladiateurs dans l'arène du combat "jusqu'au sang", même face à une équipe où évolue son frère Jérôme. Le joueur né à Berlin, qui avait privé Ballack du Mondial-2010 en le blessant gravement, aura-t-il un traitement spécial ? Encore faudrait-il que "KPB" joue, après avoir été remplaçant au premier match contre les Etats-Unis. Difficile en effet pour son sélectionneur, James Kwesi Appiah, de déboulonner le capitaine Gyan ou André Ayew, auteur de l'égalisation lundi. Reste le jeune Atsu, moins indiscutable, qui pourrait céder sa place. Et dans ce nouveau schéma, le sélectionneur ghanéen pourra toujours s'appuyer sur les espaces laissés par l'Allemagne en première période contre le Portugal. Nom Adresse email