Les investissements directs étrangers (IDE) en Algérie ont enregistré une légère hausse en 2013 en s'établissant à 1,691 milliard de dollars contre 1,499 milliard de dollars en 2012, soit une augmentation de 13%, selon le rapport sur l'investissement dans le monde 2014 de la Cnuced, publié jeudi. Le document relève que "le gouvernement algérien a intensifié les efforts pour réformer le marché algérien et attirer davantage d'investissements étrangers". Il cite l'exemple de la Société de gestion des participations des industries manufacturières qui a conclu un accord avec une société turque, Taypa Tekstil Giyim. L'objectif est de promouvoir le partenariat public-privé en Algérie à travers la mise en place des joint-ventures. Ce projet devrait générer plus de 10 000 emplois, indique le rapport, citant le ministre de l'Industrie. L'Algérie se classe en 13e position sur les 54 pays du continent en termes de montant des IDE. Selon le rapport, les entrées d'investissements directs étrangers en Afrique ont augmenté de 4%, représentant au total 57 milliards de dollars en 2013, ce qui s'explique notamment par les investissements internationaux et régionaux visant à tirer parti de nouveaux débouchés ainsi que par les investissements dans les infrastructures. Se chiffrant à 15,5 milliards de dollars, les entrées d'IDE en Afrique du Nord ont diminué de 7%. Dans l'ensemble, l'IDE dans la région reste cependant relativement fort, et les investisseurs semblent disposés à y revenir. En Egypte, le montant des IDE − 5,6 milliards de dollars − a diminué de 19%, mais demeure le plus élevé en Afrique du Nord. La plupart des pays voisins ont enregistré une hausse des investissements étrangers. Le Maroc et le Soudan ont tous deux réussi à attirer plus de 3 milliards de dollars d'investissement. Les trois plus grands récipiendaires des investissements étrangers à l'échelle africaine sont l'Afrique du Sud (8,2 milliards de dollars), le Mozambique (6 milliards de dollars) et le Nigeria (5,6 milliards de dollars). En Afrique de l'Ouest, les entrées d'IDE se sont établies à 14,2 milliards de dollars, ce qui représente une baisse de 14%, due en grande partie à la diminution des IDE au Nigeria. Ayant commencé à produire du pétrole en 2013, le Ghana, le Gabon et la Côte d'Ivoire ont en revanche, reçu des investissements considérables de la part de sociétés transnationales (STN) étrangères. L'Afrique centrale a accueilli 8,2 milliards de dollars d'IDE, en recul de 18% par rapport à l'année précédente. Les investissements directs étrangers en Afrique de l'Est ont augmenté de 15% pour atteindre 6,2 milliards de dollars, du fait de l'augmentation des entrées d'IDE au Kenya et en Ethiopie. En Afrique australe, les entrées d'IDE ont presque doublé, leur volume étant passé à 13 milliards de dollars, ce qui s'explique surtout par des entrées sans précédent en Afrique du Sud et au Mozambique. Les investissements intra-africains augmentent, notamment du fait des STN établies en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria. De 2009 à 2013, 18% des annonces d'investissements étrangers de création de capacités provenaient de pays africains, contre moins de 10% pendant la période 2003-2008. Les projets intra-africains se concentrent dans le secteur manufacturier et le secteur des services. M. R. Nom Adresse email