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Gendarme de l'Afrique, trop cher pour une France en crise
L'opération Serval au Mali devrait bientôt cesser
Publié dans Liberté le 05 - 07 - 2014

D'après plusieurs sources françaises, la fin de l'opération "Serval" pourrait être annoncée dans les prochaines semaines. Si l'information se confirme, alors la France mettra fin à 18 mois d'intervention militaire au Mali. Selon toute vraisemblance, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian pourrait, avant le défilé du 14 juillet, se rendre au Mali afin d'annoncer la fin officielle de l'opération lancée début 2013 par le président François Hollande. Evidemment, la France ne retirera pas toutes ses troupes, plus d'un millier de soldats des forces spéciales. D'abord pour assurer la sécurité de ses ressortissants, ensuite, pour ne pas déstructurer le dispositif militaire français à l'œuvre dans le continent africain et qui a été redéployé cette année par François Hollande pour assumer le rôle de gendarme qu'il s'est octroyé avec la bénédiction de son homologue américain enchanté de voir la France "faire le boulot". La France a en effet recontextualisé sa présence militaire en Afrique au motif qu'elle avait un rôle à jouer dans la lutte contre le terrorisme notamment dans ses anciennes colonies. En fait, François Hollande a reconfiguré la toile françafrique héritée du Gaullisme. Ses militaires sont concentrés en Afrique du centre (République centrafricaine, Tchad, Cameroun), dans l'Afrique de l'Ouest (Sénégal, Mali, Côte d'Ivoire), dans le Sahara sahélien (Niger) et dans l'Afrique de l'est, à Djibouti. La France dispose aussi d'une base militaire logistique d'importance dans les Emirats arabes unis. Le but premier de ce nouveau maillage était de "restaurer" le 11 janvier 2013, l'intégrité territoriale du Mali, dont le nord avait été envahi par des groupes armés proches ou directement liés à al-Qaïda. Les forces spéciales françaises ont fait fuir le gros des groupes terroristes d'Adar des foggaras à la frontière avec l'Algérie vers le sud de la Libye, nouvelle base djihadiste. Les français ont pris la décision de rester sur place le temps de sécuriser la zone, et de voir lancer le processus de réconciliation à Bamako entre le pouvoir malien et les rébellions touareg. Mais, un an et demi après l'arrivée des premiers militaires français, la situation est loin d'être normalisée aussi bien sur le plan sécuritaire qu'en ce qui concerne la réconciliation nationale au Mali.
La France, l'UA, la Cédéao et l'ONU ont repoussé les groupes djihadistes, les assises et des Etats généraux de la décentralisation ont été organisés à l'initiative de Bamako, mais les problèmes fondamentaux qui ont conduit le pays à la déchirure persistent. Le Mnla avait boycotté les premières assises de Bamako. Il aura fallu attendre les initiatives de l'Union africaine et de l'Algérie pour qu'enfin les choses progressent avec la signature récemment d'un accord entre Bamako et les groupes armés pour l'ouverture d'un dialogue. Avant cet accord, le président malien, IBK, devait même accuser Paris de laisser la zone de Kidal dans l'insécurité. Des voix à Bamako n'avaient pas hésité à parler d'un "pacte secret" entre Paris et Touareg. Le Premier ministre de l'époque, Oumar Tatam Ly, qui a depuis été remplacé par Moussa Mara, a également accusé la France de connivence avec les groupes armés allant même jusqu'a dire que la Minusma, force armée onusienne, n'assure pas la sécurité et laisse faire. Aujourd'hui, malgré la volonté d'IBK, l'acceptation du MNLA et d'autres parties touarègues, le Mali est encore au stade des accords préalables. De cette absence de réconciliation découle la persistance de la détérioration de la sécurité.
Il reste pour l'heure environ un millier de soldats français auxquels s'ajoute un contingent de 7 000 soldats maliens et 8 000 autres de la Minusma, la mission des Nations unies chargée de maintenir la paix qui elle devrait être effective au moins jusqu'à la mi-2015.
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