Le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs s'appuie pour arrêter le calendrier des horaires de prière sur la norme de la Ligue islamique mondiale (LIM) à l'instar de plusieurs pays arabes, en collaboration avec le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (Craag). "Un seul degré seulement sépare cette norme et les autres normes adoptées, ce qui signifie que l'écart se limite à 3 ou 5 minutes maximum", a affirmé, jeudi, un communiqué du ministère soulignant que "cette vérité scientifique confirme la crédibilité du calendrier". Le plus surprenant dans tout cela, ajoute la même source, est que "certains tendent à faire abstraction de cette précision scientifique en observant l'obscurité, la lumière et l'aube à l'œil nu". Le ministère rappelle que la nation musulmane "s'appuie sur un système de calculs pour fixer les horaires de prière du fait de la précision et de l'exactitude du mouvement du soleil", précisant que les exégètes musulmans "ont autorisé" cette démarche. Selon la même source, cette méthode est utilisée dans les observatoires astronomiques internationaux accrédités dans les pays arabes et musulmans. Le communiqué précise, par ailleurs, que le peuple algérien s'inspire, à l'instar des peuples musulmans, "des sources de la charia" assumées par des institutions compétentes et qualifiées. APS Nom Adresse email