Loin d'être fortuites, et indépendamment des prétextes fallacieux invoqués pour les justifier, les attaques récurrentes d'Israël, 2008, 2012 et celle qui se déroule actuellement, visaient des desseins inavoués, ne serait-ce que l'expérimentation d'armes destructrices massives interdites au niveau international dans son assaut sur Gaza. L'opération de bombardement menée contre les populations de Gaza constitue, encore une fois, l'occasion propice pour Israël d'expérimenter de nouvelles armes non conventionnelles contre les civils palestiniens. Les révélations en exclusivité de l'Humanité, dans son édition de dimanche dernier, faites par un praticien norvégien, professeur à Oslo, Erik Fosse, un chirurgien faisant partie de l'équipe de chirurgiens qui travaillent et opèrent à l'hôpital Al-Chifa de Gaza City, sont de matière à l'ouverture d'une enquête internationale, devant traduire devant le TPI, pour crimes contre l'humanité, cet Etat terroriste qu'est Israël. Pourtant, ces pratiques, aussi inhumaines qu'elles peuvent l'être, ne suscitent aucune indignation. Pis encore, elles sont tues par les médias des pays dominants qui s'auto-appellent "communauté internationale". Pour moins que ça, l'Irak a été détruit, mais "double standard" oblige, Israël jouit encore une fois d'impunité. Le soutien des Etats-Unis aux attaques israéliennes n'est pas moins lié à cette quête de terrain d'expérimentation pour les armes produites par son complexe militaro-industriel, et dont les "pôvres" civils palestiniens servent de cobayes, à leur corps défendant. L'actualité de ces derniers jours fait état en effet de l'utilisation par l'Etat hébreu de bombes Dime (Dense Inert Metal Explosive), qui sont tirées par des drones de l'armée israélienne sur des civils palestiniens, comme cela a été le cas au Liban-Sud en 2006 et à Gaza, lors de l'offensive menée fin 2008, début 2009. Cette arme redoutable a été mise au point au début des années 2000 par les laboratoires de l'US Air Force. Le Dime est une munition à base d'une enveloppe en fibres de carbone contenant un explosif mélangé à un alliage de métaux lourds et de poudre de tungstène avec du cobalt, du nickel ou du fer. Les blessures provoquées sont quasiment incurables et conduisent généralement à l'amputation. Le Dime provoque des dommages très importants sur la matière vivante et les tissus mous (le derme, les muscles et les os). Une arme particulièrement utilisée lors des guerres asymétriques officiellement pour éviter les dommages collatéraux. Une arme qui n'est pas interdite, mais dont les effets sont atroces. Erik Fosse n'en est pas à sa première dénonciation. Lors de l'offensive "Plomb durci" en 2008-2009, il avait courageusement dénoncé l'utilisation du Dime. Les médecins norvégiens Eric Fosse et Mads Gilbert, qui travaillaient à Gaza à l'époque avec les équipes palestiniennes, ont fait état de lésions qu'ils n'avaient jamais vues auparavant, qui prouvaient que les Israéliens avaient utilisé et testé de nouvelles armes ainsi que du phosphore blanc dans des endroits très peuplés. En plus des graves brûlures, il y avait un nombre anormalement élevé d'infirmes et de gens qui avaient perdu un membre parmi les blessés. Déjà que des sources israéliennes même, la récente attaque comme les précédentes ont toutes été prévues des mois à l'avance, à se demander alors si les guerres asymétriques menées contre Gaza en 2008-2009 et en 2012 n'étaient pas en fait planifiées pour d'autres raisons. Si les attaques n'avaient pas pour but, entre autres, l'expérimentation de nouvelles armes et de nouveaux missiles de défense. En sus des explosifs à métal dense inerte (Dime), des sources ont fait état de bombes au phosphore blanc qui contiennent des substances chimiques imprégnées dans des petites bandes de feutre qui se dispersent sur un rayon de 100 m quand la bombe explose dans les airs. Les bombes à uranium appauvri ont été utilisées pour attaquer des grands bâtiments, pas des tanks. Enfin, les Israéliens ont été accusés d'utiliser des armes thermobariques dans les tunnels de la frontière égyptienne. Et d'autres, qui sont encore tenues secrètes... A. R. Nom Adresse email