Mostaganem : Le procès du présumé pédophile ajourné Enrôlé durant l'audience de lundi dernier au tribunal de première instance de Mostaganem, le procès du présumé pédophile de la cité universitaire a finalement été ajourné. Il a été reporté à la semaine prochaine, lors de l'audience du 4 août plus précisément. Un report motivé d'une part par la manifestation des parents des victimes nouvellement constitués en partie civile, et d'autre part par la défection de la défense de la partie civile initialement constituée. Le prévenu, âgé de 48 ans, employé des œuvres universitaires, exerçant au restaurant de la cité résidentielle des 2200 lits où il y est domicilié dans un studio occupé à titre de logement de fonction, est accusé d'attentat à la pudeur, présumé coupable, contre de petites filles issues de familles établies dans la même cité U. Selon les dépositions des parents plaignants, le présumé pédophile appâtait les petites filles de son voisinage au moyen de produits de confiserie, de friandises et autres gadgets, avant de les introduire chez lui afin d'en abuser sexuellement, alors que les victimes "éveillées" osant manifester la moindre intention de dénoncer son acte étaient dissuadées par des menaces de mort au cas où ses agissements seraient dévoilés. Dans un premier temps, deux parents de victimes âgées de 6 et 9 ans ont porté plainte contre lui. Entre-temps, le médecin légiste auquel ont été soumises les victimes pour examen a infirmé toute trace de violence ou de rapport sexuel. Une expertise qui avait de facto déchargé l'accusé de l'acte criminel, certainement plus lourd quant à la peine encourue. M. O. T. Un sapeur-pompier décède lors d'une intervention Un drame a frappé le corps de la Protection civile dans l'après-midi de mercredi dernier, dans la daïra de Bouguirat, au sud du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem. Vers les 17 heures, lors d'une intervention pour circonscrire un feu de forêt qui s'est déclaré à Saf-Saf, un agent de la Protection civile au volant d'un camion-citerne de l'unité d'intervention de Bouguirat, contraint de rouler à une vitesse réduite en raison de l'état de la piste, s'est longuement exposé aux émanations de fumée de l'incendie. Pris d'un malaise, c'est un riverain qui l'évacuera à bord de son véhicule particulier, sans attendre l'ambulance de la Protection civile appelée entre-temps. Admis au point de garde médicale de Bouguirat, le pompier échangea quelques propos avec son entourage, avant de sombrer, inconscient. Le caporal Ghali Abderrahmane a succombé en début de soirée, lors de son transfert à l'hôpital de Aïn Tédlès. Le martyr du devoir a été inhumé ce jeudi, en présence des cadres de la direction générale de la Protection civile et des autorités locales de la wilaya. Père de 5 enfants, il était quadragénaire et exerçait depuis plus d'une vingtaine d'années à l'unité d'intervention de la Protection civile de Bouguirat, qu'il avait intégré au lendemain du décès de son père, également sapeur-pompier. M. OULD TATA Intoxication alimentaire à Mascara: 5 membres d'une même famille hospitalisés Le père, la mère et leurs trois enfants ont été évacués vers les hôpitaux de la ville, victimes d'une intoxication alimentaire. Selon la déclaration du chef de famille, c'est la consommation du melon qui serait mise en cause. La maman et deux de ses enfants sont gardés en observation à l'hôpital Yessad, tandis que le père et un de ses enfants se trouvent à l'hôpital Meslem. Les services de sécurité ont ouvert une enquête afin d'établir les causes et les circonstances de cette intoxication. A. B. La direction de Nover Chlef nous écrit Suite à notre article intitulé "les syndicalistes de l'entreprise Nover dénoncent", paru le 13 juillet dernier, la direction de cette entreprise a formulé ces précisions : "Concernant la section syndicale de l'entreprise, nous tenons à vous informer que c'est une affaire purement syndicale entre les travailleurs et n'a jamais intervenu dans cette affaire sauf en cas d'atteinte à l'ordre générale au sein de l'entreprise conformément à son règlement intérieur. Concernant les travailleurs suspendus, nous tenons à vous informer également qu'il s'agit de trois travailleurs ayant commis des fautes graves. Les concernés sont suspendus avec dépôt de plainte apurés de la justice qui décidera de la qualification de ces fautes". Le directeur général, B. Bouralem Nom Adresse email