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Karim Younès en mauvaise posture
Le président de l’APN sous pression
Publié dans Liberté le 12 - 04 - 2004

Des pressions sont exercées sur Karim Younès pour l’inciter à démissionner de la présidence de l’Assemblée populaire nationale.
L’ex-chef de gouvernement, Ali Benflis, a perdu l’APN dès qu’il a perdu l’élection présidentielle. La majorité des députés qui lui semblaient, jusqu’à la veille du scrutin, dévoués (ceux qui tenaient en réalité le bâton par le milieu) ont basculé, au début de la semaine en cours, dans le camp des redresseurs.
De sources proches du parti, nous avons appris qu’uniquement une trentaine d’élus nationaux, c’est-à -dire ceux qui comptaient parmi les plus proches collaborateurs d’Ali Benflis (Abderrazak Dehdouh, Abbas Mikhalif, Abdelkader Zidouk, Abdelaziz Belaïd, Sadek Bouguetaya…), n’ont pas dévié de la trajectoire qu’ils s’étaient tracée. “De toute manière, même s’ils tentent de rallier notre groupe, nous ne voudrions pas d’eux�, nous a assuré un parlementaire de Tiaret, redresseur de la première heure. “Nous saurons maintenant qui restera fidèle à ses principes, et qui n’était motivé que par des intérêts personnels, car nous militons pour le parti pas pour le compte d’Ali Benflis�, a déclaré Abbas Mikhalif, président du groupe parlementaire. “Pour notre part, nous évaluerons la situation dans les prochains jours et nous nous organiserons en conséquence�, a-t-il ajouté.
Les députés restés fidèles au secrétaire général du FLN et les parlementaires partisans du président de la République se préparent d’ores et déjà à l’offensive. Les visées des uns et des autres sont évidemment diamétralement opposées. Les premiers s’échinent à se maintenir en bon nombre dans une opposition au chef de l’État et par ricochet au futur gouvernement, menée de l’intérieur de l’institution parlementaire. Les seconds s’attellent à récupérer le groupe parlementaire du FLN, en profitant des nombreuses défections, dans la finalité de réduire ainsi “l’opposition� qui se profile à des portions congrues (réédition de l’expérience de la dissidence au sein du groupe parlementaire RND en 1999).
D’autant que l’alliance présidentielle (RND, MSP et mouvement de redressement, rejoints par les députés indépendants) représente à l’Assemblée nationale — sans compter les adhésions des élus considérés jusqu’alors comme pro-Benflis — plus de 200 députés, soit une majorité confortable. Le challenge de cette majorité est d’enlever la présidence de l’APN à Karim Younès, bras droit de l’ex-chef de gouvernement. “Aucune action n’a été entreprise jusqu’à présent pour le pousser à la démission. C’est la situation post-élection présidentielle qui appelle à son départ�, a résumé un député MSP. “Karim Younès a mené un combat. Il a perdu, il faut qu’il parte. Il ne peut pas, d’ailleurs, entretenir des relations normales avec le président de la République dont il a réfuté publiquement la réélection�, a soutenu un député redresseur.
Du côté des élus RND, on abonde dans un sens similaire. “Karim Younès ne peut pas présider une Assemblée nationale qui est majoritairement contre lui. Sa démission est incontournable.� Il est dit çà et là que le troisième personnage de l’État est en quête d’une sortie honorable, qui ne pourrait se traduire que par une démission.
Pourtant, au regard des lois en vigueur et surtout de la Constitution, Karim Younès est élu pour toute la durée de la législature en cours (juin 2002-juin 2007). Rien ni personne ne peut le démettre de ses fonctions contre sa volonté. “La morale politique veut qu’il parte�, insiste-t-on. Le moins que l’on puisse dire est que le président de l’APN est en mauvaise posture. Avec une majorité de députés hostiles aux positions qu’il a adoptées les mois précédents, il n’aura presque aucune marge de manœuvre.
Sauf s’il précipite la procédure de dissolution de la première Chambre, telle que souhaitée finalement par la classe politique.
S. H.


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