La rencontre entre les différents partenaires de l'entreprise Altro (ex-Sonatro) des travaux routiers, prévue dimanche, n'a finalement fait qu'accentuer la tension, à la suite au faux bond du directeur général qui devait prendre part à cette réunion où des décisions importantes devaient être annoncées pour mettre fin à ce débrayage. Aussi, la réunion a été boycottée par les travailleurs même en présence des représentants du président de la fédération nationale des travailleurs du secteur du bâtiment, le président de la fédération nationale des travaux publics, deux représentants du conseil de participation et de gestion des entreprises, le SG de l'union locale de l'UGTA, de l'inspection du travail et le partenaire social de l'entreprise. Les travailleurs exigent la présence du directeur général en personne, seul capable, selon eux, de répondre à leurs revendications tout en menaçant la poursuite de cette grève. Pourtant, cette rencontre était sous le patronage du secrétaire général du ministère des Travaux publics. En effet, durant tout ce mois de débrayage, les grévistes ont frappé à toutes les portes, y compris les hautes instances du pays, afin de faire valoir leurs revendications pour l'amélioration de leurs conditions socioéconomiques. Les travailleurs d'Altro de toutes les unités du pays revendiquaient en outre l'annulation des décisions de fin de mission, de transfert, de dégradation, des avertissements et des exclusion prises à l'encontre de certains travailleurs et cadres syndicaux de cette entreprise des suites de la grève en cours. Les travailleurs grévistes exigent aussi la réintégration de certains de leurs collègues et le paiement des salaires avec l'augmentation de 20%, décidée en commun accord depuis la signature du protocole en mai 2012 et cela avec effet rétroactif. Outre le retrait de toutes les poursuites judiciaires lancées à titre collectif et individuel contre les travailleurs. Nom Adresse email