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Bouteflika à l’épreuve des réformes
Les chantiers du chef de l’état
Meziane Rabhi
Publié dans
Liberté
le 12 - 04 - 2004
Réélu avec une large majorité, le premier magistrat du pays devra réaliser ce qu’il n’a pu faire en cinq ans, c’est-à -dire la mise en œuvre des changements, en particulier dans les secteurs bancaire et industriel.
Même si la campagne électorale est restée relativement silencieuse sur les grandes questions économiques, la tâche qui attend le président Bouteflika sera difficile malgré un environnement macroéconomique actuellement exceptionnel.
L’Algérie affiche aujourd’hui des indicateurs macroéconomiques rassurants : taux d’inflation maîtrisé, reprise de la croissance, baisse modérée du chômage. Sur un autre plan, le FMI prévoit l’amélioration constante des principaux ratios, avec des réserves de change de 36,1 milliards de dollars à fin 2004, et 50 milliards à l’horizon 2008, une dette extérieure limitée à 19,9 milliards de dollars correspondant à 26% du PIB, ramenant le service de la dette à 16% des exportations.
La consolidation macroéconomique, après la situation de fragilité qui a suivi le rééchelonnement de la dette de 1994, a donc été menée à bien. Devant une croissance insuffisante, les autorités ont même pu, dès 2001, effectuer une relance par l’investissement public (plan de soutien à la relance économique d’environ 7 milliards de dollars de dépenses supplémentaires).
Une croissance hors hydrocarbures faible
Le haut niveau des recettes de la fiscalité pétrolière (57% du total des recettes budgétaires) a permis de conduire cette politique, combinée à des transferts sociaux relativement élevés (10% du PIB) sans trop menacer l’équilibre budgétaire (le déficit budgétaire de 2003 doit être relativisé par l’existence du fonds de régulation des recettes pétrolières). Le fonds de régulation des recettes, depuis sa création en 2000, a permis à l’Algérie d’épargner un excédent de trésorerie cumulé de plus de 1 000 milliards de DA (environ 14,3 milliards de dollars), et dispose d’un solde de 8 milliards de dollars à décembre 2003.
La dotation actuelle du fonds permet d’assurer sur une année une contraction jusqu’à 12 dollars le baril. En parallèle, le secteur des hydrocarbures a poursuivi une politique d’investissement ambitieuse, visant pour le pétrole brut une production de 1,5 million de barils par jour à l’horizon 2005 et pour le gaz des exportations de 85 milliards de mètres cubes. Seulement la croissance affichée de 6,8%, certes appréciable, reste tirée par le secteur des hydrocarbures (35% du PIB), ainsi que l’agriculture, le BTP ou les services dont les performances s’expliquent en partie par des facteurs exogènes (forte pluviosité, plan de relance pour le BTP). Le secteur industriel reste peu performant (+1,9%), combinant un malaise profond du secteur public et un essoufflement du secteur privé, même si une bonne partie des activités du secteur privé, y compris formel, échappe aux statistiques officielles. La production industrielle hors hydrocarbures du secteur public a enregistré en 2003, par contre, une décroissance de 1,3% par rapport à l’année 2002. Les secteurs industriels qui ont réalisé des croissances en 2003 sont les secteurs de l'énergie (+6,55%), des mines et carrières (+0,7%) et des ISMME (+9,13%).
Les industries manufacturières ont connu une baisse de 3,3%. Cette baisse a été atténuée par les bonnes performances du secteur des ISMME, notamment de la branche sidérurgie, transformation de fonte et d'acier, dont la croissance a été de 22,3% en 2003 et de la branche production et transformation des métaux non ferreux (+20,3%). Tous les autres secteurs des industries manufacturières publiques ont connu une régression de leur indice de production. Les industries agroalimentaires affichent -20,6%, confrontées à la concurrence des produits d’importation et la production du secteur privé national, notamment pour les produits de minoterie, les boissons alcoolisées et non alcoolisées et les corps gras. Les industries de la chimie, caoutchouc, plastiques enregistrent -10,4% avec des reculs de production de 27,8% pour la chimie organique de base et de 10,7% pour les produits pharmaceutiques. Les matériaux de construction baissent de -7,6% ; ce recul de production s’explique par les arrêts techniques de plusieurs unités de production de liants hydrauliques au premier semestre. Enfin les industries de bois, liège et papier ont connu une décroissance de 5,3% malgré les bonnes performances de la branche menuiserie générale et biens intermédiaires en bois (+23,9%). L’industrie représente désormais 7% du PIB, moins que l’agriculture (9%) ou le BTP.
La nécessité d’atteindre le cœur des réformes
Cette fragilité persistante de la croissance hors hydrocarbures montre que l’on n’a pas encore touché le cœur des réformes. Non que rien n’ait été engagé : l’ouverture des télécommunications a été très rapidement menée, permettant d’améliorer de manière substantielle les entrées d’IDE, de même que celle du secteur électrique. La protection tarifaire du marché a été considérablement abaissée, donnant un coup de pouce à l’équipement des entreprises privées et la consommation des ménages. Enfin, des engagements internationaux contraignants (signature de l’accord d’association avec l’Union européenne, accession à l’OMC) ont été pris. Mais ces avancées n’ont pas substantiellement remis en cause les rigidités qui caractérisent aujourd’hui l’économie nationale.
Par exemple l’assainissement et la recapitalisation des banques publiques (90% des actifs bancaires en Algérie) n’ont pas été accompagnés d’un désengagement de l’État de la sphère économique, y compris des secteurs aussi peu stratégiques que l’agroalimentaire ou les cimenteries. C’est sur ce double chantier – la privatisation et la réforme bancaire — qu’est attendue la prochaine équipe présidentielle, pour autant qu’elle bénéficie d’une assise politique suffisante. “Le soutien inconditionnel apporté par l’État aux prêteurs et emprunteurs publics, s’il garantit une relative stabilité sociale, n’a pas encouragé les banques à se tourner, sur la base de critères de performance, vers le financement du secteur privé, seul désormais à même de créer des emplois et de la valeur ajoutée en dehors des hydrocarbures�, estiment les spécialistes. Les évolutions attendues sur les plans monétaire et financier seront moins difficiles à mettre en œuvre, mais dépendront de la capacité de l’équipe en place à définir une vision à moyen terme de l’économie nationale.
Dans le contexte d’une contrainte extérieure durablement desserrée les autorités devraient – conformément aux nouvelles orientations de la loi de la monnaie et du crédit d’ailleurs – se pencher sur les moyens de rendre l’offre de devises plus flexible, de limiter le marché parallèle des changes et de lutter contre une dépréciation du dinar qui pénalise les ménages et les investisseurs locaux, nationaux et étrangers. Dans sa note de conjoncture, le ministère des Finances relève que le dinar s’est déprécié de 13,8% par rapport à l’euro. Le Conseil de la monnaie et du crédit lors de sa première session ordinaire dans le cadre de l'ordonnance relative à la monnaie et au crédit, tenue le jeudi 4 mars 2004 sous la présidence de M. Mohammed Laksaci, gouverneur de la Banque d'Algérie, a évalué la situation monétaire et la conduite de la politique monétaire en 2003.
Le conseil a défini les objectifs monétaires pour l'année 2004, à savoir l'évolution des agrégats monétaires et de crédit ainsi que les instruments pertinents de la politique monétaire. “Cette programmation monétaire s'inscrit dans le cadre de la maîtrise de l'inflation et donc de la stabilité de la valeur interne et externe du dinar�, lit-on dans le communiqué du conseil sans aucune autre précision. Sur un autre registre, les autorités devraient également étudier l’opportunité pour l’Algérie de procéder à une gestion plus active de la dette extérieure sur les marchés internationaux.
M. R.
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