"Il est plus que nécessaire de lutter contre les fatwas ‘étranges' ,notamment celles incitant à la fitna au sein de la société", a souligné M. Taheri Belkheir de l'Université d'Oran lors de sa communication intitulée "l'édiction anarchique des fatwas et son impact sur la société", donnée lors du 9e colloque national de deux jours organisé récemment à la mosquée de Sidi Abdeldjabbar-Tidjani, près du Khalifat général de la Zaouia Tidjania à In-Madhi (Laghouat). Les participants à cette rencontre ont été unanimes sur l'urgence de "limiter l'édiction des fatwas aux seuls oulémas qualifiés et attitrés". Lors de son intervention, M. Taheri Belkheir a insisté sur l'importance pour le mufti de respecter les préceptes de l'islam consacrés par le Saint Coran et le Hadith. De son côté, Chebab Maâmar, de l'université de Tlemcen, estime que "les premiers oulémas condamnaient avec vigueur toute personne qui osait édicter des fatwas sans en être qualifiée. Ils considéraient un tel acte comme étant un péché." Les participants ont estimé nécessaire de lutter contre "l'analphabétisme religieux", permettant aux oulémas d'assumer leur rôle qui consiste à mettre en garde les musulmans contre les fatwas étranges et à faire connaître les noms des érudits habilités à édicter des fatwas à travers les sites électroniques spécialisés et les médias. A signaler que la première journée du colloque a été consacrée à la récitation du Saint Coran. Nom Adresse email