Le directeur de la sécurité publique à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), contrôleur de police, Aïssa Naïli, a déclaré, jeudi à Oran, que la sûreté est prête à contribuer à la formation de stadiers. Présidant au siège d'Oran des Unités républicaines de la sûreté (URS), un colloque régional sur "la violence dans les stades", Aïssa Naïli a indiqué que la Sûreté nationale est prête à contribuer à la formation d'agents chargés d'encadrer et d'orienter les supporters. Le même responsable a également souligné, lors de cette rencontre organisée sous le slogan "Stop au dérapage", que cette formation se fera par des cadres compétents de la Sûreté nationale ou à travers un autre mécanisme pour acquérir un savoir-faire aux stadiers en matière de prévention contre la violence. Il a encore estimé que l'activation du rôle des stadiers est nécessaire pour encadrer les supporters, ajoutant qu'une réflexion est engagée pour élaborer un fichier des personnes causant la violence, afin de leur interdire l'accès aux stades. Aïssa Naïli a, en outre, insisté sur la nécessité de traiter toutes les formes de violence et leurs causes, dont la vente des billets, surtout au marché noir, leur falsification, qui conduit souvent à des affrontements entre supporters et éléments de la police. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des représentants de clubs professionnels, de la Ligue de football professionnelle, de comités des supporters, d'associations sportives des wilayas de l'Ouest algérien et de différents services de la police, a été marquée par un large débat sur la violence dans les stades. Entre autres préoccupations soulevées, l'adaptation des stades aux critères et normes requises, l'encadrement des supporters, le manque de financement des installations sportives par des wilayas et des communes. Les participants ont appelé, entre autres, à définir les responsabilités en matière de gestion des stades et à doter les gradins des équipements requis.