Les Etats-Unis, qui mènent depuis fin août des frappes aériennes contre Daesh en Irak et en Syrie depuis une semaine, sont rejoints par plusieurs pays. Revue des membres de cette quatrième coalition menée par Washington dans la région. Pour frapper en Irak uniquement. La France : ses Rafale survolent depuis sa base dans les Emirats arabes unis l'Irak depuis le 19 septembre. Mais François Hollande se refuse pour le moment d'étendre ses frappes aériennes à la Syrie. La question est posée, a néanmoins déclaré son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Le Royaume-Uni : une très large majorité de députés a voté en faveur de la motion du Premier ministre britannique, qui a appelé à "détruire le réseau de la mort". David Cameron a envoyé ses six Tornados basés à Chypre pour frapper en Irak tout en spécifiant que Londres ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat. La Belgique : son Parlement a également donné son feu vert à une intervention, en Irak uniquement là-aussi, et six avions de combat F-16 ont élu domicile en Jordanie. Danemark : Copenhague a annoncé, vendredi, le déploiement de sept F-16 en Irak pour participer à l'offensive. Pour frapper également en Syrie. Outre les Etats-Unis, l'Arabie Saoudite dont, selon le Pentagone, 10 des 16 avions qui ont bombardé des raffineries syriennes contrôlées par Daesh, le 23 septembre, leur appartiennent. Ce pays, père du wahhabisme, dont s'inspire Daesh, a largué 80% du tonnage total d'explosifs mais ses pilotes de chasse font l'objet de menaces de mort sur les réseaux sociaux après la publication de leurs photos par des médias de la région. Jordanie : voisin de l'Irak et de la Syrie, le royaume hachémite a indiqué avoir participé activement aux premiers raids sur le sol syrien, affirmant sa volonté de partager les efforts pour vaincre le terrorisme dans ses bases. Le pays sert également de base pour d'autres membres de la coalition, comme la Belgique. Bahreïn : le pays qui abrite la Ve Flotte américaine, a confirmé avoir mené, avec d'autres monarchies du Golfe, des raids aériens contre les djihadistes en Syrie. Emirats arabes unis : c'est une femme pilote qui a commandé une escadrille qui a mené des raids pour l'armée de l'Air des Emirats. Elle aussi a été menacée. Qatar : ce sponsor du djihadisme s'est montré discret jusqu'ici sur sa participation. Mais il met à la disposition des Américains la base aérienne d'Udeid, qui accueille le principal centre aérien du Centcom, le commandement militaire chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale. L'émir du Qatar a également nié que son pays finance des groupes extrémistes et affirmé un engagement sans faille et à long terme dans la coalition. D. B./Agences