L'USM Bel-Abbès a enfin vaincu le signe indien, en s'imposant à domicile (1 à 0) au dépens de l'équipe du RC Arba drivée par Mohamed Kherbach. D'entrée, les camarades d'Achiou ont porté l'estocade dans le camp adverse et ont mis à rude épreuve le portier de l'Arba. Cette pression restera soutenue durant toute la première période durant laquelle s'est distingué avec brio Hadj Bouguèche. Ce dernier, très remuant, a été un "véritable poison" pour la défense des visiteurs et a pu comptabiliser pas moins de huit occasions nettes de scorer (10', 26', 27', 35' et 37'). Complètement interloqués par ce déroutant ratage, les locaux vont se démêler dans l'espoir d'ouvrir le score mais ni Bengorine (5', 11'), ni Achiou (13'), ni Okbi (18'), ni Bouguèche (27') n'arriveront à faire trembler les filets de Mazouzi. La réaction des visiteurs, piqués au vif par ce début très offensif des locaux, ne s'est fait pas attendre. À la 40' de jeu, l'USMBA obtient un penalty, suite à une faute sur Bouguèche qui a été accroché dans la surface de réparation. Le capitaine des Scorpions l'exécute et rate l'ouverture du score. Ce n'était que partie remise, puisque quelques secondes après l'USMBA a bénéficié d'un corner et à l'issue duquel le même Achiou, très avancé, profite d'un cafouillage dans la surface de but de Mazouzi et inscrit le premier but. Cette réalisation libéra complètement les locaux qui ont failli doubler la mise par l'intermédiaire du remuant Bouguèche (44'). Ainsi, cette première mi-temps a été à l'avantage des locaux, compte tenu des potentielles opportunités de marquer et ils auraient pu aggraver le score avant la pause. En seconde période, les données changent quelque peu pour le team de J. G. Wallemme qui affiche sa détermination à aggraver le score. Bouguèche et Achiou multiplient les rushs offensifs, alors que les camarades de Derfelou subissent le jeu. La rentrée en jeu de Bouaïcha à la place de Mouedene n'a pas donné la stabilité qui manquait au compartiment offensif du RC Arba. Dès lors, les visiteurs sans une réelle maîtrise de la balle ni une parfaite lucidité à l'approche du camp adverse, en plus de peu de hargne, ont subi le jeu et répliquèrent par des contres.