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L’opposition française critique l’initiative de Jacques Chirac
Le président français attendu jeudi à Alger
Publié dans Liberté le 14 - 04 - 2004

Que vient faire Jacques Chirac à  Alger ? L’annonce de la venue, jeudi, du président français en Algérie continue de susciter des réactions de surprise à Alger comme à Paris. “Au mieux on s’attendait à ce que le Quai d’Orsay se contente comme d’habitude d’un communiqué laconique annonçant que Paris prenait acte de la réélection du président Bouteflika pour un second mandat de cinq ans. Mais Jacques Chirac a surpris tout le monde en adressant ses félicitations au vainqueur avant même la proclamation des résultats officiels puis en décidant de se rendre à Alger pour déjeuner avec son homologue algérien une semaine seulement après les élections�, explique un connaisseur des questions algériennes, joint, hier, au téléphone depuis l’Algérie.
Mardi, le Parti socialiste français (PS) s’est dit surpris par l’initiative de Jacques Chirac de se rendre en Algérie. Dans un point de presse, la porte-parole du principal parti d’opposition a estimé qu’“il y a de quoi se poser des questions (sur le score obtenu par le chef de l’état algérien). C’est le cas de l’opposition en Algérie�. Annik Leptit faisait allusion aux nombreuses réactions de protestation des candidats de l’opposition qui ont dénoncé une fraude massive en faveur du président-candidat. Mais pas seulement : selon nos informations, le score réalisé par le président algérien a été jugé “trop exagéré� par plusieurs chancelleries occidentales basées à Alger. Dans leurs comptes rendus, elles ont estimé que même si les Algériens ont sans doute voté massivement pour le président sortant, le résultat qu’il a obtenu est loin d’être le reflet des rapports de forces politiques en Algérie.
Certaines ambassades se sont même interrogées sur le but recherché par les décideurs algériens en faisant réélire le président sortant dès le premier tour avec un score digne des grands dictateurs, alors qu’un résultat entre 55 et 65% aurait pu paraître beaucoup plus crédible.
Avant l’élection, les Occidentaux s’attendaient, certes, à une reconduite de Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays.
Mais quelques jours avant l’élection, les estimations les plus optimistes évoquaient au “mieux� un score de 60% dès le premier tour ! Dans un contexte marqué par la volonté américaine de contraindre les régimes arabes à se démocratiser, un tel score aurait même pu permettre à l’Algérie de revendiquer le statut de “meilleur élève de la démocratie� dans le monde arabe.
En 1999, au lendemain de l’élection du président Bouteflika dès le premier tour après le retrait des 6 candidats, le ministère français des affaires étrangères avait publiquement critiqué les conditions dans lesquelles s’est tenu le scrutin.
Et depuis 1995, Paris avait systématiquement émis des réserves sur les conditions de déroulement de toutes les élections algériennes. Cette fois, Jacques Chirac a choisi de fermer l’œil sur les aspects non démocratiques du déroulement du scrutin du 8 avril.
En acceptant de cautionner d’une manière spectaculaire et sans la moindre réserve la réélection douteuse du président Bouteflika, il semble avoir décidé de privilégier les intérêts stratégiques de la France au détriment du droit des Algériens de vivre dans un pays démocratique.
L. G.


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