Le collectif des acquéreurs des 265+28 logements LSP Hamoutène a tenu à porter à la connaissance de l'opinion publique une déclaration où ils dénoncent le retard occasionné dans la réception officielle et définitive de leur projet qui, force est de constater, détient un record de longévité – ou de retard, c'est selon — en matière de délai de réalisation des travaux. L'espoir des dizaines de familles d'avoir, enfin, un abri pour leurs enfants, s'est transformé en véritable cauchemar, alors que les contrats notariés, établis en 2008, mentionnaient pourtant un délai de livraison des logements au plus tard au 31/12/2010. Quatre années après, c'est toujours le flou total, regrettent-ils, alors que certains des acquéreurs ont entamé malheureusement, depuis un bon bout de temps, la procédure de remboursement des crédits bancaires, ce qui est le comble. Les travaux de viabilisation et tous les aménagements utiles, en accord avec les différents services de la wilaya, (DUC, DLEP, hydraulique, ADE, Sonelgaz...), piétinent encore alors qu'ils devaient être achevés avant le 20 mai 2014, ceci en plus des travaux de voirie et d'assainissement qui ont été carrément bâclés. Un accident de voiture, dont le conducteur s'en est sorti miraculeusement, s'est produit dernièrement avec la chute du véhicule dans une crevasse d'une quinzaine de mètres de profondeur. Le promoteur qui paraît complètement dépassé, constatent-ils, donne l'impression d'avoir abandonné son chantier et ses attributaires à leur triste sort. Une trentaine d'acquéreurs ont reçu dernièrement et à titre officieux, leurs logements, mais ces derniers sont loin de répondre aux normes qui régissent les logements neufs. L'attitude complaisante de la DLEP et de la DUC envers le promoteur, affirment les acquéreurs, est pour le moins curieuse et suscite des interrogations. Les mises en demeure sont souvent restées lettre morte, affirment-ils, alors que le promoteur, lui, se désengage de toute responsabilité pour mettre son chantier aux normes, affirmant que les travaux étaient bel et bien achevés. Les 265 familles, bernées par de fausses promesses, affirment être ballottés entre un promoteur "indigne" de la profession et une administration bureaucratique et sclérosée. Ils appellent les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités en engageant les mesures qui s'imposent, en invitant le promoteur à installer des glissières métalliques de protection au niveau des endroits dangereux, à procéder à l'adduction de l'eau potable et du gaz naturel et enfin à réaliser des avaloirs, des bordures et un système d'éclairage public digne de ce nom sous peine de le traîner en justice car la patience a bien des limites. K. N. O.