Ils étaient une cinquantaine d'acquéreurs des 265 logements LSP Hamoutène à observer, hier matin, un sit-in devant le siège de la wilaya de Tizi Ouzou. Ils protestent contre le retard constaté dans la livraison de leurs logements. Un projet initié en 2003 et dont le délai de réalisation était de 30 mois, selon les révélations des protestataires. "Les souscripteurs ont effectué les premiers versements au courant de l'année 2004 et 2005. Au lancement, les travaux ont connu plusieurs blocages. Le chantier n'avait redémarré qu'en 2008. Malheureusement, la livraison des logements de ladite cité, dont les travaux de réalisation sont achevés à 90%, et ce, depuis fin 2011, accuse un retard de plus en plus insupportable pour les acquéreurs qui ont été bernés pendant près de 10 ans", dénoncent les acquéreurs. Dans un courrier adressé au wali de Tizi Ouzou, les protestataires notent : "Nous avons sollicité l'intervention du wali au début de l'année 2013, six mois plus tard, la situation est toujours la même. En effet, à part la réalisation d'une partie du réseau d'assainissement, les réseaux AEP, du gaz et d'électricité ainsi que le bitumage des voies n'ont pas été entamés." Ils ont également indiqué qu'actuellement les travaux sont à l'arrêt et la cité semble abandonnée. Hier, sur l'une des banderoles placardée par les manifestants, on pouvait lire, "LSP, 265 logements, sis Hamoutène, 10 ans barakat". "Cela fait dix années que nous attendons la livraison de nos maisons, mais en vain. Nous ne sommes pas de hauts cadres de l'Etat, mais juste des fonctionnaires en attente de logements, un toit qu'ils ont payé avec leur salaire", s'indigne un acquéreur. "Nous avons décidé d'organiser une action pacifique afin de dénoncer cette situation qui s'éternise et nous espérons une prise en charge rapide de nos doléances", ajoute-t-il. Selon le collectif des acquéreurs, "le promoteur refuse d'honorer ses engagements, ce qui est une attitude indigne et les services de l'administrations sont englués dans les méandres de la bureaucratie et sont incapables de le rappeler à l'ordre. Résultat, les pauvres acquéreurs sont outrés et révoltés par cette situation", relève-t-il. K. T Nom Adresse email