Une centaine de jeunes habitants de l'unité de voisinage (UV9) ont pris part à une bagarre, dans la nuit de lundi à mardi, aux environs de 22h, faisant une cinquantaine de blessés parmi les antagonistes. Un calme précaire régnait, hier matin, après une nuit d'affrontements entre bandes rivales, à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, à Constantine. En effet, une centaine de jeunes habitants de l'unité de voisinage (UV9) ont pris part à une bagarre, dans la nuit de lundi à mardi, aux environs de 22h, faisant une cinquantaine de blessés parmi les antagonistes. Selon des témoins, plusieurs dizaines de jeunes se sont affrontés à coups de pierres, d'armes blanches, à savoir des couteaux et des haches, ayant occasionné des blessures à différents degrés à plusieurs d'entre eux. Ces derniers ont été admis à l'hôpital Dr Benchrif-Abdelkader de la nouvelle ville, où ils ont été pris en charge par le personnel médical, nous ont révélé des sources hospitalières. "L'hôpital a reçu le 6 du mois en cours, entre 22h et 1h du matin, une cinquantaine de blessés", nous a déclaré hier, à ce sujet, Mme Ben Dalmi. Et d'ajouter : "Il a fallu que l'établissement fasse appel à la police pour maîtriser un éventuel débordement." Par ailleurs, l'on apprendra qu'une enquête a, selon nos sources, été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances de ces affrontements, qui ont, faut-il le souligner, nécessité l'intervention des forces anti-émeutes, les éléments de l'Unité républicaine de sécurité de la nouvelle ville, confortés par plusieurs unités de la sûreté de la commune d'El-Khroub. Notons que les habitants de l'unité de voisinage (UV9), anciens habitants du bidonville communément appelé "La poudrière", ont été relogés dans le cadre du programme de l'éradication de l'habitat précaire, en 2009. Pour rappel, plusieurs bagarres entre délinquants ont été enregistrées à la nouvelle ville Ali-Mendjeli, notamment au niveau de l'UV14, depuis le relogement des habitants des deux anciens bidonvilles, Fedj Errih et Oued El-Had. Le dernier affrontement remonte au mois de janvier dernier et a duré plusieurs jours. Un établissement scolaire et l'hôpital de la ville avaient, alors, été saccagés.